Marie SOMMER
Marie Marie Sommer (1984) vit et travaille à Paris. Son travail a notamment été exposé au Deichtorhallen à Hambourg, à la Fondation Gulbenkian à Paris, et dans les festivals : Photo Espana, Photo Ireland, Planche-Contact Deauville, Rencontres d’Arles, European Month of Photography et Kyotographies. Elle a été en résidence entre autres à la Casa Velázquez à Madrid, au Centre Photographique d’Île-de-France et à la Cité des Arts à Paris. Lauréate du Prix Le BAL/ SFR, Prix Photographie Maison Blanche, et de l’European Photography Exhibition Award, ses travaux ont été publiés en 2010 Teufelsberg (Filigranes & Le BAL), en 2015 Surfaces (BilbaoArte) et en 2020 Une île (Filigranes) et Dew-Line Sites en 2021 (CNA). Elle est actuellement artiste-chercheuse au sein du groupe de recherche international et interdisciplinaire Archiver le Présent, qui explore l’imaginaire de l’exhaustivité dans les productions culturelles contemporaines.
Travaillant sur plusieurs supports, dont la photographie, l'installation vidéo et l’image imprimée, Marie Sommer est une artiste et chercheuse, qui s'intéresse à l’obsolescence de sites et de systèmes de vision, ainsi qu’à leur archivage. Son travail porte en grande partie sur la révélation d'environnements dissimulés et de certains lieux devenus archives. Ses installations donnent une place centrale aux images et aux récits des lieux, en mettant en évidence ce que l'oeil peut rejeter, ignorer, et ne pas voir. Par le biais de révélations de lieux cachés et d’image manquantes, elle interroge le rôle de l’expérience, de l’entropie et de la fiction dans le récit historique, géographique et architectural.
Son travail a été exposé au Deichtorhallen à Hambourg, au Kyoto Art Center, au Nobel Peace Center à Oslo, au CNA au Luxembourg, à la fondation Gulbenkian à Paris et dans les festivals de photographie internationaux les Rencontres d'Arles, PhotoEspana, PhotoIreland, European Month Of Photography et Kyotographies. Résidente à la Casa Velázquez à Madrid (2012-2013), à la Cité Internationale des Arts à Paris (2016-2017), et au Fresnoy Studio des Arts contemporains (2018-2021). Elle est membre de l’Académie de France à Madrid, du groupe de recherche Archiver le présent (UQAM) et du centre de recherche Figura (UQAM). Deux monographies Teufelsberg (2010) et Une île (2020) ont été publiées par les éditions Filigranes. Elle mène depuis 2019 une recherche doctorale en étude et pratique des arts à l’Université du Québec à Montréal, portant sur trois dispositifs obsolètes de détection de la guerre froide.
