Daniel CHALLE

Vit et travaille à Lorient.

Daniel Challe est né en 1961. Il vit en Bretagne. Son travail s’enracine dans l’exploration de territoires qu’il aime arpenter, explorer pendant plusieurs années. Ainsi le Journal de campagne en Matheysine, série en noir et blanc qu’il a conçu entre 1993 et 1996, qui faisait écho au poème La fabrique du pré de Francis Ponge, a été la matrice de son travail mettant à jour des thèmes sur lesquels il ne cesse de revenir : notre rapport à la Nature, la mémoire des paysages, la figure et le lieu, l’espace du livre de photographie et celui du poème, le jardin, la montagne, la rivière, la figure de l’enfant, la fraternité des arbres. Récemment il a décidé de décélérer encore en explorant les paysages de Jean-Jacques Rousseau (Paysages de l’âme, Jean-Jacques Rousseau dans la Nature, éditions Diaphane) et son regard fondateur sur la Nature. Adepte d’une photographie lente, attentive, construite au rythme de la marche, il travaille désormais essentiellement avec une chambre de grand-format 4x5 inch (photographie argentique) pour fixer la mémoire des lieux et des hommes dans des territoires souvent délaissés de la représentation et ignorés de la circulation accélérée des images.

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Daniel Challe was born in 1961.  He lives in Brittany.  His work is rooted in the exploration of territories which he has enjoyed travelling round and exploring for several years.  So the Journal de campagne en Matheysine, a black and white series which he devised between 1993 and 1996, echoing Francis Ponge’s poem La fabrique du pré, was the matrix for his work shedding light on themes to which he is forever reverting:  our relation to Nature, the memory of landscapes, figure and place, the space of the book of photographs and the book of poems, the garden, the mountain, the river, the figure of the child, and the brotherhood of trees.  He recently decided to slow things down a little more by exploring the landscapes of Jean-Jacques Rousseau (Paysages de l’âme, Jean-Jacques Rousseau dans la Nature, published by Diaphane) and his groundbreaking way of looking at Nature.  As a disciple of a slow, attentive photography, constructed to the pace of the walk, he now works essentially with a large format 4 x 5 inch box camera (silver photography) to fix the memory of places and people in territories often abandoned by representation and ignored by the ever faster circulation of images.