Danse vis-à-vis

La jeune galerie d’art contemporain à Cannes présente Danse Vis-à-Vis une exposition collective en dialogue avec le Festival de Danse Cannes.

Exposition de groupe avec les artistes de la galerie, Geraldine Belmont (Suisse), Emmanuel Guillaud (France), Tomonari Kawano (Japon) et Alberto Storari (Italie).

La danse et les arts visuels sont sources d'inspirations l'un pour l'autre et s’influencent mutuellement. Cette exposition danse-arts raconte ces liens et passions réciproques.

Le titre de l’exposition, Danse Vis-à-Vis, fait référence à la contredanse, une danse en deux colonnes, apparue au milieu du XVIe siècle. Comme un face à face, des corps en mouvements d’un côté et des corps en image de l’autre, l’exposition traite le corps et l’espace avec peintures, photographies, collages, dessins, vidéos et images digitales.

Les créations nous transportent dans un voyage en parallèle pour nous faire découvrir la diversité de la danse et des arts visuels. Chaque artiste présente deux créations en côte à côte qui se répondent. On voit ainsi, un petit collage sur une toile qui est juxtaposé sur une très large photographie, une peinture à l’huile qui dialogue avec une vidéo sur téléphone (Geraldine Belmont), deux vidéos synchronisées  sur un écran, un assemblage de photographies argentiques associées à des images digitales (Emmanuel Guillaud), un dessin coupé et suspendu qui laisse apparaître un peu plus loin un objet accroché au mur (Tomonari Kawano), une série d’images transparentes qui se lisent comme un carnet (Alberto Storari).

Pour cette exposition, les artistes ont spécialement créé des pièces et développé des moyens de présentation. Emmanuel Guillaud (France) est un artiste plasticien et chorégraphe qui s’inspire de l’ancien Japon. Avec ses danseurs, il a présenté ses installations immersives notamment au Musée d’art contemporain de Tokyo, à la Villa Kujoyama et à l’Institut français de Kyoto. À la galerie il présente trois nouvelles versions de son travail au long cours “I’ll lick the fog off your skin”, une aventure vivante qui est passée de la photographie projetée, à la chorégraphie d’images et de corps et à des captations imprimées. Sur un grand mur, Guillaud présente un assemblage d’images argentiques et digitales qui se répondent. Un peu plus loin, il présente deux vidéos synchronisées sur un grand écran, un assemblage de vidéos prisent lors d’une chorégraphie avec des danseurs qu’il a présenté à la Collection Lambert en Avignon. Au centre de l’exposition, Guillaud propose un nouveau dispositif qui mêle une vidéo de l’une de ses projections activée par une performance avec une composition de branches d’arbres.

Au fil de l’exposition, les artistes nous invitent à danser entre peintures, photographies, collages, dessins, vidéos et images digitales.  À travers leurs regards, nous découvrons une nouvelle manière de rentrer en relation avec deux univers qui se séduisent et qui continuent à nous surprendre.