trois mille six cents fois par heure
Marie - Agnès Charpin construit un travail plastique d’une grande rigueur où le dessin, la peinture participent à une réflexion sur le temps et la matière. A l‘instar de ses prédécesseurs On Kawara, Hanne Darboven et Roman Opalka, par un travail rigoureux de mise en espace et de choix d‘écriture, elle élabore une représentation picturale et diagrammatique de la mécanique du temps (produit culturel domestiqué par l‘homme qui constitue le champs de l‘histoire), un temps nommé, structuré et calibré. L‘œuvre de Charpin s‘attache en particulier au calendrier. Une abstraction mathématique et chromatique met en œuvre l‘illustration de laps de temps préalablement définis entre le temps court et le temps long, entre l’heure et l‘ère ; le temps moyen que représente l‘année s’inscrit dans le calendrier. Les tableaux de Charpin font office d‘index du temps. (Extrait du texte : Le temps, du concept à la réalité par Christophe Girard ).
Complément d'information
Rencontre avec l'artiste animée par Françoise Lonardoni, historienne d'art le jeudi 14 février 2013 à 18h30