Richard Müller, Justin Delareux, Marie-Amélie Porcher
Richard Müller, Winterzeichnung (15), 2012
crayon et gouache sur papier contrecollé sur carton,
37 cm x 44 cm
Justin Delareux
‘… Chaque jour un nouveau siècle (répété) une autre centaine d’années et les mêmes entrailles du temps séparé de ses porteurs, amaigris, épuisés, de traîner encore et encore, le poids des lumières inversées.
La ligne est confuse, estompée. Parmi les ombres claires, les denrées volatiles, ces coups de vent maladifs, quelques arêtes, inquiets de ne jamais en être assez. Ne jamais être à point, soulevé, par les intempéries sereines, les tempêtes sobres et attachantes, celles qui savent mettre en tapis, le vernis de vos intérieurs.
Toute cette suite de mots sur un buffet froid de papier, qui pour vous n’évoque que les restes ; amuse-gueules…’
Extrait d’un texte de Justin Delareux
Richard Müller
Prenant pour point de départ des impressions et images de paysages réels ou de lieux à caractère de paysage, il les utilise afin de créer de nouvelles images par des processus de transformation multiples. Ce glissement s’opère lors du passage d’un médium à l’autre. Ainsi une carte postale devient dessin, le dessin devient installation, une image extraite d'une vidéo devient peinture murale. C'est dans ce « jeu » ciblé avec les règles de l’image et des médias que les dessins de Richard Müller questionnent la problématique de la perception de l’image.
Marie-Amélie Porcherpour yvette et paulette©
Elle nous presentera une édition de Nouvel Eden. Nous retrouvons aussi ‘in love with Martin Parr, dessins sucrés délicatement dessinés par Marie-Amélie Porcher. Il sont inspirés par ces romans de gare à grande diffusion, teintant ainsi son œuvre doucereuse d’une impertinence de bon aloi, qu’elle a agrémenté d’œuvres du photographe.
Laurence Papouin
‘… Elle transfère la souplesse de tissus malléables à la peinture mêlée à de la résine à laquelle elle fait prendre forme en quelques minutes, le temps que la matière sèche. Elle opère ainsi une translation de l’objet à la peinture, donnant à voir ce qui reste d’une peinture une fois qu’on lui a retiré tout support de tableau. La peinture chez Laurence Papouin n’est pas réduite à son support ; elle devient son propre support…’
Extrait d’un texte de Marion Daniel
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