METROPOLIS

Exposition
Arts plastiques
l'arteppes, espace d'art contemporain Annecy
Normal 0 21

A la suite des recherches cubistes, des projets d’Antonio Sant'Elia (architecte italien du mouvement futuriste du début du 20ème siècle)   et des photomontages dadaïstes de l’artiste néerlandais Paul Citroën, le réalisateur autrichien Fritz Lang mettait en scène en 1927 une mégapole futuriste symbolisant la cité de l’avenir, divisée en deux parties : la ville haute, occupée par les classes dirigeantes dans l'oisiveté, le luxe, s’octroyant divertissements et privilèges, et la ville basse, où les travailleurs, asservis, s’avilissent aux contacts des machines.

Metropolis, s’il n’est pas le 1er film de science-fiction – même si le terme a été inventé la même année - est sans doute une des premières œuvres d’anticipation qui entrevoit, tout en la fantasmant, la fracture sociale inhérente au modernisme (l’architecture verticale comme symbole de l’ascension sociale, la lutte des classes, l’antinomie entre le capitalisme et le prolétariat, l’humain/humanoïde, etc.).

Dans cette œuvre métaphorique, le psychanalytique le dispute au psychédélique, le politique au tragique, l’esthétique au scientifique.

Cette vision d’un monde cosmopolite qui dans le même temps se sur-idéalise et se déshumanise, alimentera la source d’une sorte de courant "nostalgico futuriste" qui imprégnera le 7ème art – mais également la littérature et la musique – jusqu’à nos jours (Blade Runner de Ridley Scott,  Matrix des frères Wachowski, 2046 de Wong Kar-wai ainsi que le dernier film de David Cronenberg, Cosmopolis, adapté d’un roman de Don DeLillo et présenté à Cannes cette année).

Cette interrelation des espaces et des représentations est révélatrice d’une société qui s’emballe dans des tensions extraordinaires.

L’homme se projette dans un univers qu’il croit mieux maîtriser en en créant désormais toute la complexité : simultanéité des messages, interactivité, archivage et empilement de l’information, circulation en réseau, télé-surveillance privée et publique, passage de l’illusion (2D) à l’illusoire (3D)...

A la suite des recherches cubistes, des projets d’Antonio Sant'Elia (architecte italien du mouvement futuriste du début du 20ème siècle)   et des photomontages dadaïstes de l’artiste néerlandais Paul Citroën, le réalisateur autrichien Fritz Lang mettait en scène en 1927 une mégapole futuriste symbolisant la cité de l’avenir, divisée en deux parties : la ville haute, occupée par les classes dirigeantes dans l'oisiveté, le luxe, s’octroyant divertissements et privilèges, et la ville basse, où les travailleurs, asservis, s’avilissent aux contacts des machines.

Metropolis, s’il n’est pas le 1er film de science-fiction – même si le terme a été inventé la même année - est sans doute une des premières œuvres d’anticipation qui entrevoit, tout en la fantasmant, la fracture sociale inhérente au modernisme (l’architecture verticale comme symbole de l’ascension sociale, la lutte des classes, l’antinomie entre le capitalisme et le prolétariat, l’humain/humanoïde, etc.).

Dans cette œuvre métaphorique, le psychanalytique le dispute au psychédélique, le politique au tragique, l’esthétique au scientifique.

Cette vision d’un monde cosmopolite qui dans le même temps se sur-idéalise et se déshumanise, alimentera la source d’une sorte de courant "nostalgico futuriste" qui imprégnera le 7ème art – mais également la littérature et la musique – jusqu’à nos jours (Blade Runner de Ridley Scott,  Matrix des frères Wachowski, 2046 de Wong Kar-wai ainsi que le dernier film de David Cronenberg, Cosmopolis, adapté d’un roman de Don DeLillo et présenté à Cannes cette année).

Cette interrelation des espaces et des représentations est révélatrice d’une société qui s’emballe dans des tensions extraordinaires.

L’homme se projette dans un univers qu’il croit mieux maîtriser en en créant désormais toute la complexité : simultanéité des messages, interactivité, archivage et empilement de l’information, circulation en réseau, télé-surveillance privée et publique, passage de l’illusion (2D) à l’illusoire (3D)...

 

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Commissaires d'exposition

Autres artistes présentés

 

Fatih Aydogdu ; Basmati ;

Collectif Coin ; Alain Declercq ; Martin le Chevallier

Partenaires

Ville d'Annecy Conseil Général (ODAC)

Horaires

du lundi au jeudi : 9h/12h et 14h/18h30 le vendredi sur R.V.

Adresse

l'arteppes, espace d'art contemporain Centre Social Maison de l’Enfance Place des Rhododendrons 74000 Annecy France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020