Marcelle Cahn, entre amis

La Femme à la raquette, conservée au musée des Ursulines, peinte par Marcelle Cahn (1895-1981) en 1927 est le prétexte à montrer l’évolution de son oeuvre. Dans cette exposition du musée des Ursulines, depuis la figuration jusqu’aux collages ultimes, la démarche de l’artiste est accompagnée de peintures de Jean Legros et d’estampes de JF. Baltzen, deux parmi ses plus fidèles amis et collectionneurs. La Femme à la raquette est une oeuvre historique, montrée avec trois autres peintures de Marcelle Cahn dans l’exposition organisée par Michel Seuphor en 1929 autour du mouvement qu’il avait dénommé Cercle et Carré, où figuraient notamment Kandinsky, Léger… La jeune femme peintre d’origine strasbourgeoise - formée aussi bien à Berlin auprès de Corinth qu’à Paris à la Grande Chaumière ou dans l’atelier de Fernand Léger -, a choisi un chemin rigoureux, proche du cubisme puis des théoriciens du purisme. Son oeuvre affirme une grande liberté d’expression, comme le montrent de nombreux dessins ainsi qu’une série de collages et de gommettes colorées, introduites dans les dernières années de sa carrière.