Marcel Barbeau

A 88 ans, Marcel Barbeau est une gloire nationale au Canada. Son œuvre est née d’une révolte personnelle et politique déchirante dans le contexte très corseté du Québec des années 40.  Explorateur du all over, expressionniste abstrait dés 1946, il  a vécu à cheval entre deux continents Europe et Amérique.

Peintre d’action, hypercréatif, il a expérimenté les techniques scientifiques pour ses recherches  cinétiques  à New York (1965-1968), revisité les pratiques dadaïstes  dans ses chants et calligraphies phoniques, ses dessins inspirés de la musique de Stockhausen (1957-1960), ses danses-peintures d’action et Performances des années 70. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions internationales et figurent dans de grandes collections muséales  européennes et américaines.

Une dizaine d’œuvres, photos et peintures,  retracent les 20 dernières années d’une œuvre se jouant dans la turbulence de sa vision, l’action, toujours risquée, une intensité rythmique et une grande force de coloriste.

Evènement important car aucune exposition parisienne n’avait été consacrée  à ce peintre majeur depuis un solo show chez Iris Clert en 1964 et au Centre Culturel Canadien de Paris en 1971.

Retard rattrapé partiellement en juin dernier avec sa participation à l’évènement Nouvelles Vagues au Palais de Tokyo.

On pourra voir les œuvres de Marcel Barbeau, également sur notre stand à l’occasion de la foire d’art moderne et contemporain Art Élysées entre 24 et le 28 octobre.

MARCEL BARBEAU ACTUALITÉS

Outre de nombreux prix et distinctions ainsi que vidéos, films d’art, thèse de doctorat et études universitaires qui lui ont été consacrés au Canada et aux États-Unis, une riche ac­tualité le place sous les feux des médias.

L’obtention, ce printemps de deux prix prestigieux : le Prix du Gouverneur général en arts visuels(1) etle Prix Louis-Philippe Hébert, (2).. La préparation d’une rétrospective au Mu­sée d’art contemporain de Calgary, jumelée avec un Musée français. Le lancement, cet automne, à Paris et Montréal, par Yseult Riopelle, fille de Jean-Paul Riopelle de la version française  du livre  de Ray Ellenwood, sur le mouvement automatiste qui, le pre­mier a mis en évidence sa dimension multi­disciplinaire et transdisciplinaire : Ray Ellenwood, Égrégore, Histoire du mouvement automatiste montréalais, Éditions de la Canopée, Montréal.