L’usage des richesses (The Use of Wealth)

Exposition
Arts plastiques
Salle Principale Paris 19

L’usage des richesses
exposition collective avec Béatrice Balcou, Patrick Bouchain, Ícaro Lira, Dominique Mathieu, Marianne Mispelaëre, Gianni Pettena, The Play, Matthieu Saladin, Endre Tót, les gens d’Uterpan, Lois Weinberger, Zapatistes | du 24 janvier au 20 mars 2021 | ouverture dimanche 24 janvier de 14h à 18h
[…] C’est ainsi que nous aimerions démarrer cette nouvelle année, en partageant avec nos artistes cette même conviction d’être le résultat d’énergies cosmiques, et de rendre hommage à la dépense improductive de l’art et au plaisir en pure perte, pourrait-on dire, qui l’accompagne.
[…] Georges Bataille soulève que c’est la surabondance et non le manque qui fait problème. Son apologie de la dépense sous entend que « l’activité humaine n’est pas entièrement réductible à des processus de production et de conservation » et de compléter que « ce n’est pas la nécessité mais son contraire, le luxe, qui pose à la matière vivante et à l’homme leurs problèmes fondamentaux. » L’activité humaine produit toujours un excédent qu’il nous faut dépenser. « Si nous n’avons pas la force de détruire nous-mêmes l’énergie en surcroît… c’est elle qui nous détruit, c’est nous-mêmes qui faisons les frais de l’explosion générale ». Cela revient à faire le choix entre la croissance ou la dépense.
Dominique Mathieu_ janvier 2021 (extrait)

L’usage des richesses (The Use of Wealth)
group exhibition with Béatrice Balcou, Patrick Bouchain, Ícaro Lira, Dominique Mathieu, Marianne Mispelaëre, Gianni Pettena, The Play, Matthieu Saladin, Endre Tót, les gens d’Uterpan, Lois Weinberger, Zapatistes | january 24 – march 20, 2021 | opening on sunday 24 january 2 to 6 p.m.
[…] This is how we would like to begin the new year, by sharing the same conviction with our artists: the belief that we are the result of cosmic energies, and that tribute must be paid to the unproductive expenditure of art and the “loss-making pleasure” that accompanies it.
[…] Georges Bataille raises the point that the problem is overabundance, not lack. In his investigation of the notion of “dépense” (expenditure), he shows that « human activity cannot be entirely reduced to processes of production and conservation » and that « it is not necessity but its opposite, luxury, that raises fundamental problems for living matter and mankind”. Human activity always produces excess, which we have to spend. « If we do not have the strength to destroy excess energy ourselves…it destroys us; it is we who pay the price for the general explosion ». This boils down to choosing between growth and expenditure.
Dominique Mathieu_ january 2021 (extract)

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Salle Principale 28 rue de Thionville 75019 Paris 19 France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022