Laurent Fiévet, Marcela Gomez, Richard Müller, Marie-Amélie Porcher, Jérôme Touron : Lumières à la folie

Exposition
Arts plastiques
Galerie La Ferronnerie Paris 11

Richard Müller, "Winterzeichnung (23) ", 2014
crayon et gouache sur papier, contrecollé sur carton,
34 cm x 45 cm
© Galerie La Ferronnerie

Bienvenue à la galerie la Ferronnerie pour finir l’année avec éclat, grâce aux lumières en volume de l’installation de Marcela Gomez, au montage vidéo Eclipse de Laurent Fiévet, à la  constellation de Jérôme Touron, sans oublier les presque clichés nocturnes de Richard Müller, ni les grotesques animaliers de Marie-Amélie Porcher.

Marcela Gomez  ‘L’apesanteur est un sujet récurrent dans mon travail, je lui ai dédié une exposition entière « Apesanteurs » au Musée Denys Puech (Rodez) en 2005, j’y présentais l’installation Projections qui est à l’origine de cette recherche sur l’espace, sa corporéité, ses tensions, son déploiement, sa réalité... Ce questionnement croise les recherches de l’architecte ingénieur David Georges Emmerich (1925/1996) qui écrivait « articuler l’espace, créer des structures, vaincre la pesanteur... ». Emmerich crée les structures autotendantes dont le principe est celui de la morphogenèse : les formes sont des « êtres géométriques dans l’espace » qui s’organisent selon des lois propres. « L’espace, dit-il, tout comme la matière s’organise tout seul, de son propre chef, par ses lois morphogénétiques, mû par ses propres virtualités, ses propres tropismes. 

Apesanteurs est un espace flottant, points, lignes, volumes, réseaux dessinés par un fil lumineux, en tension entre sol et plafond, sur un sol laqué noir brillant reflétant l’infini entre ciel et terre…’

 

Laurent Fiévet  ‘…Le montage Eclipse n’est pas né à la base d’une envie de travailler sur des trajectoires amoureuses, des problèmes de couple, bien que cette idée ait déjà été abordée sous d’autres modes dans mon travail, notamment dans l’installation Stop qui confrontait, sous la forme de deux projections présentées face à face, des plans montrant Cary Grant et Ingrid Bergman dans North by Northwest et Viaggio in Italia en référence au couple que les deux acteurs formaient quelques années plus tôt dans Notorious. A l’origine, il y a eu plutôt une envie de travailler autour de Laura, et plus particulièrement autour de l’actrice Gene Tierney dont la trajectoire, tout aussi marquante que fulgurante, m’intéressait à différents niveaux. Le choix de l’œuvre a donc précédé celui de vouloir la retravailler en abordant ces thèmes, bien que j’ai toujours souhaité redéployer la logique de rencontre amoureuse de Stop, en travaillant à partir d’autres films.En raison de l’origine des plans utilisés, Eclipse a rejoint la série Les Larmes de Lora (un prénom qui appelle aussi celui de Dora Maar, autre figure référentielle des propositions) amorcée en 2009 et qui comprend aujourd’hui une douzaine de montages ou installations…’

 

Marie-Amélie Porcher, avec son approche teintée d’humour, s'intéresse cette fois au grotesque contemporain. Elle nous présente ici un début de réponse dans la continuité de ses Chimères, avec un regard  doux-amer sur nos amies les bêtes."

Commissaires d'exposition

Horaires

mardi au vendredi : 14h-19h, samedi : 13h-19h

Adresse

Galerie La Ferronnerie 40 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris 11 France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022