Jean Noël de Soye

Ceux que j'ai rencontrés ne m'ont peut-être pas vu
Exposition
Photographie
in camera Paris 07

A l’occasion de la sortie du livre «Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu» chez Filigranes Éditions, in camera présente une vingtaine de tirages noir et blanc de Jean Noël de Soye extraits de cette série réalisée lors de plusieurs séjours à Madagascar entre 2004 et 2013.

 

Après avoir travaillé de nombreuses années en couleur pour la presse internationale, Jean Noël de Soye réalise entre 1992 et 1999 son premier projet personnel en noir et blanc sur Venise, qui fait l’objet d’un livre, ”Venise” (Éditions du Chêne, 2001), et de plusieurs expositions.

 

En 2000, il rencontre Jémia et J.M.G. Le Clézio avec qui il parcourt l’Ouzbékistan. La lecture du « Chercheur d’or », titre phare de cet écrivain, lui inspire « Je me souviens de Véronique Angela Zettor », récit de voyage à la Réunion, en hommage à une figure emblématique de son enfance. Lors de ce séjour, il apprend les racines malgaches de ce personnage et décide quelques années plus tard de découvrir ce pays.

 

“ En 2004, lors de mon premier voyage, au sud-ouest de l’île, j’ai tout de suite été séduit par ce pays. J’ai vite compris qu’il y avait à Madagascar une richesse humaine rare, une matière photographique que j’ai eu envie d’exploiter. Ce fut une vraie rencontre. Il m’a fallu neuf ans et neuf séjours sur place pour aboutir ce projet. Cela m’a permis de voir des régions et des populations très différentes, de l’extrême sud, très aride, à l’est plus humide, et de pouvoir retourner plusieurs fois dans des lieux qui m’intéressaient particulièrement, comme les Hautes Terres entre Ambositra et Ambalavao au sud de Tananarive.

Dans les coins reculés où je suis allé, les gens vivent comme ils ont toujours vécu. Les modes d’existence, ancestraux, n’ont pas évolué, les paysages sont demeurés identiques. L’île semble abandonnée du reste du monde. Ce pays est très pauvre, mais ce qui m’a frappé, et ce qui m’a séduit aussi, c’est la grâce de ses habitants dans leur dénuement, leur innocence.

Ici, les gens ne se cachent pas.

 

En voyage, j’emporte un sac léger, et deux Leica. Je travaille en noir et blanc. J’aime son caractère intemporel, et la manière dont il restitue les moments que j’ai vécu.  Une phrase d’Arthur Rimbaud m’accompagne « [...] ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu. » “

 

Les photographies de Jean Noël de Soye font partie de plusieurs collections privées et publiques.

Horaires

du mardi au samedi de 14h à 19h ou sur rendez-vous

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

in camera 21 rue Las Cases 75007 Paris 07 France

Comment s'y rendre

M° : Solferino ou Invalides
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022