Jean-Charles QUILLIN
Dans le noir profond des tableaux de J.-C. Quillin, la braise, la lumière a surgi et avec elle la musique d’un message, d’un chant de rides et de rêves.
Imitation, sidération devant ces regards présents, intenses aux lueurs animales, tamisées de tendresse et d’innocence. Des yeux qui trouent la nuit profonde nous révèlent une matière picturale originale, souterraine, hors du temps.
J.-C. Quillin, ce dandy magicien, voyage de la traversée des ténèbres à l’essentiel de l’Etre.
Marie VITOUX
« J’exprime ce qui me semble être le contenu de ses formes et des sens appartenant à mon espace vital, où cohabitent lumière et matière. Ma peinture est aussi une vision représentative d’un ailleurs, un ailleurs qui est en soi et hors de soi, un vaste champ où le monde matériel et spirituel ne font qu’un.
Je peins car mes rêves sont imparfaits. »
Jean-Charles QUILLIN
« La matière de cette œuvre inquiétante est sans fond, insondable et taraudante. On la dirait immensément travaillée du dedans, et creusée par des siècles d’oubli. On dirait de terribles traces, depuis toujours abandonnées. On dirait d’étranges trésors humains.
Ses talismans d’or, habitués de la nuit, hantent une terre inconnue. »
Christian NOORBERGEN