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Jacques Fabre
Exposition
Arts plastiques
École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg
•
Strasbourg
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vue générale de l'expo "on ne peut pas toujours être drôle" galerie Athanor Marseille, 2009
L’ensemble de l’exposition présentée à la Chaufferie est
constitué de cinq sculptures, objets de volume imposant,
nommés Babarevich (contraction de Malevitch et de
Babar), et de vingt cinq petites peintures (elles s’appellent
toutes Caramba, encore raté !).
Gérard Fabre est un peintre qui peint dans l’espace.
Des espaces, des vides, des trous et des bosses, volumes, et couleurs acidulées. L’objet, n’est ni organique ni animalier, en dépit
de formes anatomiques, et inclue des formes géométriques interrompues, faussées… On passe de l’objet à prendre
dans ses mains, avec protection, à l’objet qui vous prend dans son aire avec dérangements . Ces objets disent leur ironie derrière
leurs éclatantes couleurs et leurs volumes imposants, en lien de faux cousinage avec les objets du design. Il s’agit d’objets célibataires et uniques, acceptant de se retrouver dans un groupe, avec leurs familiarités, leur liens, du petit au grand, du grand au petit, de couleurs et de volumes. Les objets, ironiques, grotesques, goguenards, affirment leur place avec insolence, dans un monde déjà envahi d’objets. La modestie des matériaux : plâtre, papier
mâché, peinture industrielle, relève aussi de l’ironie.
Complément d'information
« L’ironie c’est l’inquiétude et la vie confortable. Elle nous
présente le miroir concave où nous rougissons de nous voir
déformés, grimaçants elle nos apprend à ne pas nous adorer
nous-mêmes et fait que notre imagination conserve tous
ses droits sur ses progénitures indociles. » écrivait Jankélévitch
(L’ironie, Flammarion, 1964).
L’ironie de Gérard Fabre pratique le contre-oeil comme d’autres
le contre-pied, toutes choses qui demandent souplesse, agilité et
inspiration. Jean Louis Marcos.
Exposition organisée à l’initiative de l’option Art, coordination Patrick Lang.
présente le miroir concave où nous rougissons de nous voir
déformés, grimaçants elle nos apprend à ne pas nous adorer
nous-mêmes et fait que notre imagination conserve tous
ses droits sur ses progénitures indociles. » écrivait Jankélévitch
(L’ironie, Flammarion, 1964).
L’ironie de Gérard Fabre pratique le contre-oeil comme d’autres
le contre-pied, toutes choses qui demandent souplesse, agilité et
inspiration. Jean Louis Marcos.
Exposition organisée à l’initiative de l’option Art, coordination Patrick Lang.
Autres artistes présentés
Gérard Fabre
G.Fabre, né en 1955, vit et travaille à Marseille où il enseigne
à l’École supérieure des Beaux-arts après avoir été professeur à l’École
supérieure des Beaux-Arts de Toulouse de 1992 à 2001.
G.Fabre, né en 1955, vit et travaille à Marseille où il enseigne
à l’École supérieure des Beaux-arts après avoir été professeur à l’École
supérieure des Beaux-Arts de Toulouse de 1992 à 2001.
Horaires
du mercredi au samedi, de 15h à 19h
nocturne le jeudi jusqu'à 22h
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg
1 rue de l' Académie
67076 Strasbourg
France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022