(I)NC / ANDRES ALVAREZ

(I)NC : Ce titre d'exposition est emprunté au groupe de rock The (International) Noise Conspiracy qui pris forme fin 1998 en Suède. Ses membres, issus de 5 groupes différents de hardcore suédois souhaitent utiliser leur musique comme une arme à l'assaut de la culture capitaliste. Leur musique est un hybride de garage rock, de soul des 60's et de punk de la première vague. ANDRES ALVAREZ (Zar) Né en 1962, vit à Cambes. Andres Alvarez est d'origine Espagnole et de nationalité Française. Il élabore un vocabulaire entre mémoire du rock et nouveau réalisme. A sa manière il recycle le réel urbain, industriel et publicitaire. Il s'intéresse aux alliages possibles entre subjectivité, image et écriture ; au va-et-vient continuel entre ces « façons d'être » de la matière qui régit son processus de création. Il tourne sa réflexion vers le développement d'un espace plastique entre l'image et le texte, ainsi qu'aux qualités narratives de l'image, et plus précisément, aux répercussions que peuvent avoir la libre combinaison des images. Les oeuvres présentées dans l'exposition (I)NC sont récentes, elles sont constituées d'affiches soigneusement déchirées, maintenues sur un support de bois aggloméré. Andres Alvarez compose une accumulation de papiers, y insère de nouvelles images, intervient avec de la peinture acrylique, ajoute du scotch imprégné de bribes de couleur, de l'écriture, des mots découpés, des symboles, de l'imagerie rock, …. Une plaque de "Plexiglass" couvre les strates de papiers tel un piège à souvenir. Andres Alvarez nous propose un kaléidoscope d'imagerie, a pictorial history où ça se bouscule, où le come-back vers les années 60 opère. Lors de sa précédente exposition « La vie est un voyage en parachute » (2006, Eponyme Galerie), Andres Alvarez avait réalisé une fragmentation de 55 formats en 25 x 25 cm intitulée « (Internationnal) Noise Conspiracy acte #1 ». Cette 3eme exposition personnelle à la galerie en est la suite cohérente. Les œuvres passées font référence et les œuvres récentes prolongent le discours si particulier du plasticien. Andres Alvarez entretient également une œuvre singulière depuis 2003 intitulée « Calendrier d'un kamikaze à paillettes », à parcourir, lire, voir et revoir sur www.zarplanet.com.