Inauguration de Bird On the Wire de Corentin Canesson

Dans le cadre du programme de la commande d'œuvres pour l'espace public lancée en 2019 par le Centre national des arts plastiques (Cnap), à l'initiative du ministère de la Culture, et en partenariat avec des collectivités territoriales, l'œuvre Bird On the Wire de Corentin Canesson sera dévoilée au 10 place André Malraux (Houilles) le 8 juin 2023.

En partenariat avec la ville de Houilles (Ile-de-France) et le Pôle culturel et centre d’art La Graineterie (Houilles) et la SNCF Gares & Connexions, l'œuvre temporaire et réactivable sera accessible à tous durant 1 an au 10 place André Malraux (Houilles).

L'installation s'inscrit dans le cadre la commande d'œuvres temporaires et réactivables dont ont été inaugurées en 2023 les installations Couleur cinq fois de Didier Mencoboni (en partenariat avec la ville de Mouans-Sartoux (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et l’Espace de l’art concret, centre d'art contemporain d'intérêt national), […] n'avait jamais été – jamais si vite – entouré par les singes […] de Viriginie Yasse (en partenariat avec la ville de Saint-Brieuc (Bretagne) et la galerie Raymond Hains), Stellar Song, Please don't take my sunshine de Benoît-Marie Moriceau (en partenariat avec la ville de Thiers (Auvergne-Rhône-Alpes) et Le Creux de l’enfer, centre d'art contemporain d'intérêt national), et Formation de Sophie Dubosc (en partenariat avec la ville de Colomiers (Occitanie) et le Pavillon blanc Henri Molina). D'autres inaugurations sont prévus dans les mois à venir. 

Bird On the Wire

Pour l’activation de Bird on the Wire (Oiseau sur le fil), Corentin Canesson imagine une œuvre en deux temps, jouant du statut de la peinture comme de sa reproductibilité. Pour la première activation, il réalise une peinture murale de quarante-deux cases dont chacune contient le portrait en pied d’un échassier. Les motifs de l’oiseau et de la grille, tout en évoquant la contorsion au sein d’un format restreint des planches du naturaliste américain Jean-Jacques Audubon au début du XIXe siècle, sont une métaphore de la condition de l’artiste, contraint notamment à ses débuts de peindre dans trop petit espace. L’effet de saturation produit par les quarante-deux cases et par la grille de la composition d’ensemble est accentué par le geste pictural et les couleurs répétés. Pour les activations ultérieures de cette œuvre, les quarante-deux cases seront reproduites au même format sous la forme d’affiches collées à même les murs de la ville, où elles rejoueront l’esthétique urbaine de la peinture originelle tout en affirmant leur statut de copies.