Espace Paul Rebeyrolle
Gérard Rondeau, Les Fantômes du Chemin des Dames
Le presbytère d'Yves Gibeau
Exposition
Photographie
Espace Paul Rebeyrolle
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Eymoutiers
➜
sans titre, photo G. Rondeau
A l’occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice, Gérard Rondeau présente son travail photographique nourri d’archives et né de 15 ans d’amitié avec Yves Gibeau. Images d’une vie, de rencontres, d’une œuvre, du temps qui passe. Et en filigrane, toujours, le presbytère, lieu de retraite, d’histoires, de vie et de mort, ses collections, ses trésors, sa mémoire, vive et douloureuse, comme autant de portes ouvertes sur Gibeau. Mais aussi la guerre qu’on appela la Grande, ses lieux mille fois arpentés, ses croix de bois, ses paysages qui portent le poids d’une mémoire omniprésente, une guerre croisée et jamais quittée telle une quête obsessionnelle sur le chemin des Dames… pour un voyage dans les pas de Gibeau, dans un univers balayé par les traces de la Der des Ders.
Complément d'information
Gérard Rondeau: un regard qui se perd à l‘horizon du Chemin des Dames, une exposition sur les traces de la guerre dans les pas d'Yves Gibeau, l'auteur du mythique Allons z'enfants.
Craonne, Ypres, la Marne, Verdun, Gérard Rondeau a silloné ces trente dernières années, les champs de bataille de la grande guerre, cherchant la moindre trace de la tragédie.
Il y rencontre Yves Gibeau, antimilitariste fasciné par la guerre 14-18, qui – lui depuis toujours - a inlassablement parcouru les lieux, collectionné les souvenirs, depuis sa retraite dans le presbytère de Roucy, proche des champs de bataille. L'homme était pris dans ses obsessions, hanté par les fracas de la guerre.
A partir de 1981 Gérard Rondeau parcourt régulièrement le Chemin des Dames avec Yves Gibeau, le suivant dans ses pérégrinations immobiles. Il nous fait partager ainsi l'intimité de l'homme et l'universalité de la guerre.
Au-delà de sa mort en 1994, Rondeau continue de photographier ces lieux tant de fois arpentés, son univers balayé par les traces de la Der des Ders, pour tenter de trouver l'ultime fantôme du Chemin des Dames.
Rondeau photographie sa maison agonisante. Il le fera pendant plusieurs années. Voyage dans les collections, images d'une vie, de rencontres, d'une oeuvre, du temps qui passe, comme autant de portes ouvertes sur Gibeau. Gagné par les obsessions d’Yves Gibeau, il explore aussi d’autres champs de bataille.
La photographie de Gérard Rondeau parle de la douleur, celle du presbytère qui se meurt et celle du silence des paysages, elle porte sur la mort, la mémoire et sur l’absence.
Son travail est évident, mélange de réalisme et d'émotion, il est toujours lumineux.
Cette exposition est présentée à l’espace Paul Rebeyrolle à l’occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice et des cérémonies organisées à Eymoutiers.
Pour mémoire, et pour parler d’amitié et de fidélité, Gérard Rondeau nous avait déjà offert des images et des moments uniques avec le film et le livre Rebeyrolle ou le journal d'un peintre.
Deux films sont visibles dans l'exposition:-Le Presbytère d’Yves Gibeau par Gérard Rondeau -Gérard Rondeau hors cadre par Bernard Germain
Un livre « Les Fantômes du Chemin des Dames » Le Presbytère d’Yves Gibeau (Editions du Seuil) accompagne l’exposition.
Craonne, Ypres, la Marne, Verdun, Gérard Rondeau a silloné ces trente dernières années, les champs de bataille de la grande guerre, cherchant la moindre trace de la tragédie.
Il y rencontre Yves Gibeau, antimilitariste fasciné par la guerre 14-18, qui – lui depuis toujours - a inlassablement parcouru les lieux, collectionné les souvenirs, depuis sa retraite dans le presbytère de Roucy, proche des champs de bataille. L'homme était pris dans ses obsessions, hanté par les fracas de la guerre.
A partir de 1981 Gérard Rondeau parcourt régulièrement le Chemin des Dames avec Yves Gibeau, le suivant dans ses pérégrinations immobiles. Il nous fait partager ainsi l'intimité de l'homme et l'universalité de la guerre.
Au-delà de sa mort en 1994, Rondeau continue de photographier ces lieux tant de fois arpentés, son univers balayé par les traces de la Der des Ders, pour tenter de trouver l'ultime fantôme du Chemin des Dames.
Rondeau photographie sa maison agonisante. Il le fera pendant plusieurs années. Voyage dans les collections, images d'une vie, de rencontres, d'une oeuvre, du temps qui passe, comme autant de portes ouvertes sur Gibeau. Gagné par les obsessions d’Yves Gibeau, il explore aussi d’autres champs de bataille.
La photographie de Gérard Rondeau parle de la douleur, celle du presbytère qui se meurt et celle du silence des paysages, elle porte sur la mort, la mémoire et sur l’absence.
Son travail est évident, mélange de réalisme et d'émotion, il est toujours lumineux.
Cette exposition est présentée à l’espace Paul Rebeyrolle à l’occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice et des cérémonies organisées à Eymoutiers.
Pour mémoire, et pour parler d’amitié et de fidélité, Gérard Rondeau nous avait déjà offert des images et des moments uniques avec le film et le livre Rebeyrolle ou le journal d'un peintre.
Deux films sont visibles dans l'exposition:-Le Presbytère d’Yves Gibeau par Gérard Rondeau -Gérard Rondeau hors cadre par Bernard Germain
Un livre « Les Fantômes du Chemin des Dames » Le Presbytère d’Yves Gibeau (Editions du Seuil) accompagne l’exposition.
Autres artistes présentés
Gérard Rondeau
Horaires
10h00 - 18h00
Accès mobilité réduite
Oui
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022