Ernesto Sartori

Faisant suite à l’installation monumentale de l’artiste Frédéric Rouarch (Imbriquer, exposition du 11 octobre au 21 décembre 2013) l’exposition de janvier 2014 revient sur les questions liées à la construction ; elle ouvre des perspectives sur le déséquilibre et la perturbation. Ernesto Sartori conçoit ses sculptures à partir de l’univers mental qu’il construit en peinture. La peinture, premier étage de la fusée, prend en charge le déroulement du récit. Elle expose les aventures de Gary et Duane, acolytes fictifs de l’artiste.

Des volumes qui peuplent la peinture naissent les sculptures de bois, aux antipodes d’une pureté géométrique ou d’une stabilité, car elles sont bâties sur une pente, lieu d’élaboration mentale et physique de l’artiste.

Il en ressort que la forme triangulaire, déséquilibrée et aiguë, est la norme des constructions d’Ernesto Sartori, et que l’horizon est oblique.

A ce tumulte visuel, l’artiste ajoute  des variations d’échelles et des modes de représentation multiples : la terre crue à peine transformée forme des micro architectures à côté de vastes « plans reliefs » primitifs ; les vaisseaux de bois côtoient des chutes de planches qui constituent le vocabulaire des constructions de ce monde aventureux.

Françoise Lonardoni, Directrice Espace arts plastiques Madeleine-Lambert

 *Marilyn vos Savant, née en 1946 dans le Missouri, est dotée d’un QI exceptionnel ; elle a réussi à trouver les solutions de problèmes de probabilité, notamment le problème de Monty Hall.

Remerciements à la galerie Marcelle Alix, Paris.

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