Erik DIETMAN : L'image de l'image des hommages à Rabelais
Billy do do, 1998, Dessin
Qu'y a-t-il de commun entre un bloc erratique, énorme, échoué sur l'île des corbeaux, au Nord de la Suède, et son homologue lyonnais, accroché à la pointe du plateau de la Croix-Rousse? Qu'est-ce qui rapproche une dédicace «au Condrieu de Verney et à la Côte Rôtie de Gangloff» et la maxime qui fanfaronne que «boire est le propre de l'homme» ? En pénétrant dans la galerie José Martinez où sont actuellement présentés des dessins d'Erik Dietman, la connexion se fait soudain plus patente. Entre Dietman, Rabelais et les pentes de la Croix-Rousse, quartier des canuts, ouvriers qui travaillaient la soie au XIX°, il règne une atmosphère commune, avec ses joies simples et saines que l'on retrouve aussi bien dans les écrits de Rabelais que dans les pièces de Dietman.