Elabakana, glissement perpétuel Ateliers de recherche interdisciplinaire

Richard Razafindrakoto, agitateur culturel infatigable et généreux, mène de front à Madagascar plusieurs chantiers : structuration du secteur artistique, accompagnement de jeunes artistes, réflexion sur la place de la création actuelle dans la société malgache, conception d’événements artistiques. Mais au coeur de ces nombreuses missions, c’est l’impérieuse nécessité " de faire connaître les facettes cachées, ou oblitérées de la culture malgache et de réconcilier I'expression plastique malgache avec la richesse de I'univers des formes traditionnelles " qui nourrit l’oeuvre de Richard Razafindrakoto, plasticien. Il expose en collectif où seul, de Madagascar aux îles de l’océan Indien en passant par l’Afrique et l’Europe. Il est né le 13 juin 1959 à Antananarivo.

Bako Rasoarifetra est historienne, archéologue et s’est spécialisée en muséologie générale. Depuis 1996, elle a été détachée auprès de l’Institut de Civilisations / Musée d’Art et d’Archéologie dans le cadre des travaux archéologiques du Rova d’Antananarivo. Le domaine de ses recherches s’est élargi aux perles archéologiques et ethnographiques et à la tradition du textile malgache. Elle est chargée de cours au Département de Civilisations de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines à l’Université d’Antananarivo.

Christiane Rafidinarivo est politologue, spécialisée en économie-finances et qualifiée maître de Conférences en Sociologie. Elle est Présidente de l'Association Recherche Océan Indien et membre Correspondant de l'Académie Malgache, Section Science Politique et Morale. Elle est consultante internationale, spécialiste de l'Image et commissaire d'Exposition internationale de Valorisation de Recherche.

Patricia de Bollivier est née en 1971 à La Réunion. Elle termine un doctorat en socio - anthropologie de l’Art à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales sur l’Art contemporain à La Réunion. Elle a récemment publié au sein d’un ouvrage collectif sous la direction de Dominique Berthet un article intitulé " Art revendicatif et identitaire en situation post-colonial - le travail de Wilhiam Zitte, plasticien réunionnais ", (in L’Art à l’épreuve du lieu, l’Harmattan, déc 2004). Elle est critique d’Art, membre fondateur et présidente de Lerka, et enseigne l’histoire de l’Art contemporain à l’Ecole des Beaux-Arts et Métiers Artistiques de La Réunion.

Rafolo Andrianaivoarivony est docteur en Anthropologie-Ethnologie-Préhistoire de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne. Maître de conférence en archéologie et en patrimoine à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, il est actuellement chef du Département de Civilisations de la même Faculté et responsable de Centre d’Art et d’Archéologie. Il est consultant national de l’UNESCO pour l’inscription de la " colline royale d’Ambohimanga " sur la liste du Patrimoine Mondial. Il est également membre titulaire de l’Académie Malgache et du Comité National du Patrimoine.

Babou B’Jalah est né en 1977 à Saint-Pierre de l’Île de La Réunion. Féru de kabar-poèm, il oeuvre pour que le Kréol Réyoné soit reconnu comme une langue à part entière. Journaliste, poète, musicien, il fait partie de la nouvelle génération de fonnkézèr, qui ose le retour aux sources. Publié aux éditions K’A (Shakinn son bordaz négrié - 2003), cet artiste propose une polysémie, triturée, mathématique, dans tous ses textes.

Nicolas Gérodou est né en 1969, en Périgord noir, près de Lascaux. Il passe son adolescence à Saint-Denis de La Réunion, vit ensuite en France puis en Afrique du Sud avant de revenir se fixer dans l'île. Il publie un premier recueil en 2003, " Passage des Lémures en pays Mafate " et, en 2004 " Ber de l'étang ". aux éditions Grand Océan. Il a participé en septembre 2005 avec d’autres artistes au livre " Une Révélation sur les Révélations de Jules Hermann " édité au V.A.C. Il prépare pour 2005, un récit, " Bon dieu bordé " et la réédition du premier livre des " Révélations " avec Jean-François Reverzy.

Henri Rahaingoson connu sous le pseudonyme Di est chercheur-enseignant en communication à l’Université d’ Antananarivo. Ecrivain tant en malgache qu’en français, il s’est donné pour devise " Andrianiko ny teniko, ny any hafa koa feheziko /Ma langue, je la fais souveraine, quant à celle d’autrui, je la fais mienne et la maîtrise aussi ". Restée en grande partie inédite, sa poésie est caractérisée par un humour presque voltarien. On lui doit aussi plusieurs traductions d’oeuvres classiques et modernes dans les deux langues malgache et française. Il est le président de l’association d’écrivains et de poètes malgaches HAVATSA-UPEM.

Iarilanto Patrick Andriamangatiana est professeur de malgache. Ecrivain bilingue dans le domaine de la poésie, de nouvelles et du roman, il a participé et a été lauréat plus d’une fois dans différents concours organisés par la RFI et l’ACCT. Son roman intitulé " Vakivakimpiainana " a reçu le premier prix du concours littéraire UPEM et figure aujourd’hui parmi les oeuvres étudiées au niveau de l’enseignement secondaire et à l’Université. Il est aussi Vice -président de HAVATSA-UPEM et préside l’atelier " technique littéraire " au sein de cette association.