DENNIS OPPENHEIM

Dennis Oppenheim 25 mars 2006 - 28 mai 2006 Né en 1938 à Electric City, Washington (U.S.A.), vit et travaille à New York. La galerie PIECE UNIQUE accueille pour la seconde fois à partir du 25 mars le dernier travail de l’artiste américain Dennis Oppenheim. On se souvient qu’à la fin des années 1960, il fut l’un des principaux pionniers du land art et du body art s’inscrivant dans la lignée d’artistes conceptuels comme Robert Smithson, Chris Burden, Bruce Nauman et Joseph Beuys. Puis, au milieu des années 1970, s’opère pour lui une rupture avec un vocabulaire nouveau qui le conduit à produire les pièces de factory-firework (littéralement « pyrotechnie-usine »). « Cette cassure découle peut-être de l’assimilation inattendue des attitudes d’avant-garde par la culture bourgeoise, qui a eu pour effet de neutraliser tous les gestes séditieux. » Les dessins de grand format à l’aspect pictural qui accompagnent ce changement sont colorés au pastel gras et parcourus de mots correspondant aux indications de matériaux, dimensions et modes d’exécution portées sur les épures industrielles ou architecturales. Cela, selon nous, ne doit pas être indifférent au fait que son père était ingénieur. Cependant, Dennis Oppenheim a toujours inséré des fragments de textes dans ses oeuvres sur papier et utilise les « techniques surréalistes pour mettre au jour les stéréotypes de la conscience collective américaine ». Dans de nombreux entretiens, pour décrire son travail, fidèle aux ambitions de l’art conceptuel, il a affirmé « qu’il ne créait pas d’objets et que ses installations froidement mécanisées rendaient tangibles les mécanismes de pensée éphémère présidant à la genèse des oeuvres d’art ». caractères restants sur 800 autorisés. Image:Aucune image associée.Ajouter une image: L'image doit avoUne grande partie de son dernier travail repose sur des propositions esthétiques poussées jusqu’à l’absurde. Constituée d’objets accessibles ? des objets du quotidien ?, ils ne laissent pas voir « les tâtonnements du doute, mais l’assurance d’un artiste qui traite des difficultés inhérentes à la représentation d’idées complexes sous une forme matérielle. » Pour cette nouvelle exposition, à PIECE UNIQUE, 4, rue Jacques-Callot, il a conçu une sculpture-tour occupant toute la hauteur de la galerie qui représente une succession de plateaux sur lesquels sont alignés des personnages en cire faisant penser à des sentinelles dont les ombres se projetteront sur les murs.