De querelle à l'accord
Pour son exposition à la Galerie Olivier Meyer en mai prochain, Alexandre Meyrat Le Coz, présentera un ensemble de nouvelles pièces.
Ce jeune artiste de moins de 30 ans, développe une œuvre protéiforme emprunte d’une certaine véhémence teintée d’ironie.
« De querelle à l’accord » est sa première exposition personnelle.
Une des pièces présentées durant cette exposition sera un tapis de fakir revisité.
Les traditionnels clous sur lesquels les fakirs s’allongent seront ici remplacés par des moulages d’asperges. Cette oeuvre se joue de l’ambivalence même du tapis de fakir qui, si il peut sembler dangereux, est en fait un outil de relaxation musculaire favorisant l’état méditatif. Ainsi s’opère un équivoque rapprochement entre les clous stimulant la circulation sanguine et les asperges, métaphores de la vie qui reprend au printemps. Telle l’allitération ambiguë du titre de cette exposition, Alexandre Meyrat Le Coz opère des glissements sémantiques ou visuels.