Cueilleur de ballons

Cueilleur de ballons

DANS LE CADRE D’UNE PROPOSITION CROISEE AVEC L’ASSOCIATION ASTERIDES A MARSEILLE
IMMANENCE PRESENTE A PARIS




CUEILLEURS-DE-BALLONS

Marc Etienne
Ingrid Mourreau
Géraldine Pastor-Lloret






EXPOSITION DU 25 MAI AU 22 JUIN 2002 DU JEUDI AU SAMEDI DE 14H A 19H
IMMANENCE 21 AV DU MAINE 75015 PARIS 01 42 22 05 68 www.art-immanence.org

Vernissage le samedi 25 mai de 14h à 21h

L’exposition est issue d’une volonté commune pour Immanence et Astérides de développer la circulation des artistes et des oeuvres. Réunissant les conditions favorables à l’élargissement des réseaux professionnels de chacun, une proposition d’expositions croisées trouve sa concrétisation à Paris ( Cueilleurs-de-ballons ) et à Marseille ( Kitschen Cuisine ).

Immanence présente trois artistes réunis sous le titre de l’exposition Cueilleurs de ballons, illustrant un métier imaginaire dans un pays fantaisiste situé entre les faubourgs du dessus-dessous et du pays des rutabagas.
Rootabaga stories, Carl Sandburg, New York,1922.


Sous forme de dispositif, l’ensemble est régi par un réseau d’éléments, de formes et de références aux connections visibles, obscures, cruelles : une sculpture rocher et son détail sonore, une série d’images "troubles"...
Le lien dilué entre eux s’organise sur la base d’un paysage qui a attrait à l’imaginaire, au fantastique. A l’image d’une crèche enchantée, le dispositif se base sur la dimension physique et morale de la "maison de poupée" et sur des emprunts dans la culture décorative rurale (souches sculptées).
... Quelque part, des maracas déclencheront ces relations aux rythmes mentaux et sonores différents selon le spectateur.
Le titre générique pourrait être "FOOD IS GOOD".

Marc Etienne, 2002



Le travail présenté à Immanence dévoile les premières péripéties d’une singulière héroïne, Super Vengeresse Masquée (S.V.M.), aux pouvoirs a priori prodigieux, qui évolue dans un monde lourd d’injustices, de violences et d’incompréhensions : le monde actuel. De rencontres solitaires en rassemblements protestataires, de hasards en périls, chaque épisode de S.V.M. cristallise, sans cynisme, les défaillances d’un humanité trop molle ou trop lâche qui souvent, se vautre ou se protègent dans l’inertie.
Si l’ensemble évoque, bien sûr, l’univers de la bande dessinée, avec ses évidentes caractéristiques et sa cohérente structure narrative, chaque dessin, par son format et son procédé, reste en-soi autonome. Les aventures de S.V.M. ne s’inscrivent donc pas sur une planche de plusieurs cases, car elles se poursuivent aussi en-dehors de chaque exposition.

Ingrid Mourreau, 2002


Poser un décor, un personnage « planté là comme une souche », immobile, « réceptacle » de son entourage. Les personnages figurant dans mes dessins sont souvent seuls, nommés ou anonymes ; ils sont un peu comme les vecteurs de nos expériences personnelles. Aux frontières de la psychologie, ces figures ne sont pas des modèles didactiques d’états (sentiments, caractères...) mais des sujets, exemples véhiculés dans un contexte donné ; en transit, dans un va-et-vient entre l’expérience (observation, interrogation), le mimétisme social (l’échange), et la résistance (autonomie, marginalisation). Malgré des données aussi schématiques et « clichés » que les différences physiques ou psychologiques entre homme et femme (puissant, hystérique), des circonstances sociales déterminantes (logique, domestique) le personnage n’est que le moyen de l’expérience, module pour la transgression (perverse). Pas de héros mais de simples figures incarnant la liberté d’êtres autonomes malgré les éléments préexistants, le capital individuel.

Géraldine Pastor Lloret
Texte extrait du catalogue de l’exposition [Corps] social, Ecole nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris.

















Contact : Albane Duvilliers T : 01 42 22 05 68 artimmanence@aol.com
Commissariat de l’exposition, Frédéric Vincent, Cannelle Tanc