Bienvenue à ce que vous croyez voir

“Bienvenue à ce que vous croyez voir”, ce titre ne définit-il pas l'orientation discrète de cette exposition et du choix des oeuvres qui la composent ? Il suggère (et invite) une profonde liberté d'approche et de regard du spectateur en présence d'oeuvres contemporaines soucieuses de ne pas imposer un point de vue, une interprétation unique de leur sens et de leur existence. Dominique Gonzales-Foerster et les autres artistes représentés pensent l'art comme un égard. Ni peur ni intimidation. Mais l'accès toujours ouvert à une vérité mouvante où l'émotion trouve son chemin, la sensation son appui, la connaissance son point de reconnaissance. Au-delà des “Mauvais rêves“ (Rullier), se dessine une ligne où point un autre rêve, une vie plus secrète, plus intime et plus profonde, que nos croyances, où nous sommes, peut-être, enfin, contemporains à l'art. Daniel Dobbels