ANNE DU BOISTESSELIN
Masreyya – Massalia
Cela se traduirait par Égyptienne -Marseille, cette similarité met de la distance entre là bas et ici, cette fois avec juste un aller sans retour.
Nostalgique de la nostalgie cairote, la série des tableaux qui ont été réalisés à Marseille représentent des canapés, des fauteuils, des chaises,… ces objets sont animés par une cigarette qui fume dans un cendrier, des lunettes,…c’est une mise en scène de l’absence et de la disparition dans l’espace puisque aucune personne n’est représentée.
Ils sont une évocation du souvenir, des réminiscences d’un passé révolu, venus d’un autre temps, oscillant entre réalité et allégorie, comme moi, ils ont vécu là-bas.
C’est donc après ma résidence à l'IMéRA de Marseille (Institut Méditerranéen de Recherches Avancées) pour ma recherche "Genius loci, quelle est la mémoire des utopies voire des non lieux ? » qui m'a permis aussi de faire connaissance avec cette ville. et qui a coïncidé avec mon départ précipité d’Égypte. Mon atelier du Caire est arrivé par container, c’est en 2015 que j’ai trouvé un lieu pour l’installer à Marseille.
Aujourd’hui le mobilier reste le sujet, ce sont de nouveaux fauteuils inconnus qui se côtoient avec les « Fleurs Bleues sur Tapis Volant» et sont aujourd’hui réunis à la Galerie du Tableau. Les espaces sociaux étant aujourd’hui de plus en plus limités, le mobilier, lui, reste l’image du désuet, du kitsch, du vieux dans un contemporain, vintage un jour peut-être, mais toujours force d’évocation. Ainsi s’éloignent et se rétrécissent ceux du Caire. Pour mieux y revenir ? Mais où suis-je ? Ici je suis.
Commissaires d'exposition
Artistes
Horaires
Vernissage le lundi 29 à partir de 15h
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h30.
Le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h