Valérie Jouve
« Valérie Jouve aime employer l'expression "ça travaille" lorsqu'elle veut insister sur le fait que ses photographies ne doivent pas livrer une information, mais plutôt une description à partir de laquelle plusieurs lectures peuvent s'effectuer. Laisser le sens ouvert, cela revient à trouver un équilibre en tension. Il faut que l'image "tienne" par sa composition, mais qu'elle puisse prendre, à partir de ce qui la constitue, comme avec ce qui vient la côtoyer, une direction inattendue. C'est une photographie nue. Elle laisse au regardeur la possibilité d'une expérience. » écrit Michel Poivert.
À travers un ensemble de compositions chorégraphiées d'images pour beaucoup inédites, cet ouvrage est l'occasion de relancer la conversation que les photographies de Valérie Jouve tissent avec notre monde.
Textes de :
Valérie Jouve, photographe et cinéaste
Morad Montazami, historien de l'art, éditeur et commissaire d'exposition
Michel Poivert, historien de la photographie et commissaire d'exposition
Informations techniques :
Valérie Jouve
Collection Nouvelle création contemporaine
240 pages
240 x 280 mm
200 illustrations
Design graphique : Francine Zubeil
45 €
Sortie le 9 novembre 2022
En vente en librairie et disponible à la vente sur le site de l'éditeur
Conversation autour de l'ouvrage
« Valérie Jouve : Un livre d’histoire(s) », conversation avec l’artiste organisée le 10 novembre 2022 au Silencio Montmartre, en partenariat avec Paris Photo, animée par Pascal Beausse en présence de Morad Montazami et Michel Poivert.
À propos de Valérie Jouve
Photographe et cinéaste, Valérie Jouve parcourt inlassablement les espaces habités. Observatrice du paysage et des humains, elle capte un espace singulier à une époque particulière, interrogeant notre façon de regarder les choses et de les percevoir. Chaque image est construite autour de la notion de rencontre entre les corps, qu'il s'agisse d'individus, d'architectures ou d'éléments paysagers. C'est un espace mouvant et partagé que l'artiste met en lumière. Elle considère l'accrochage de ses œuvres comme une manière de produire un mouvement né de la coexistence d'images et de stimuler une relation intuitive avec le spectateur.