Biographie

 

Peindre, dessiner et maquetter, sont ses activités quotidiennes et sa passion depuis son enfance. Petite, elle passait plus de temps à faire des habits pour ses poupées qu’à jouer avec. Fascinée par les plans de maisons que traçait son père et par les cours de peinture sur soie, macramé et poterie où l’emmenait sa mère , c’est donc en toute évidence et avec impatience qu’elle s’est lancée dans des études artistiques . En 1995, elle suit en même temps études d’« Arts Plastiques » à la Faculté de Lettre Paul Valérie et d’«Architecture » à l’école de Montpellier ( EALR ) , en parallèle elle expose ses premiers travaux personnels.

A la sortie de ses études elle commence par expérimenter les agences d’architecture, puis travaille en tant qu’assistante décoratrice en publicités télé.

Mais malgré son hyper activité, elle ne peut tout mener de front et décide de se consacrer entièrement à son art en 2002.

 

Son support de prédilection a d’abord été la toile qu’elle pratique depuis son adolescence, mais elle n’a jamais caché son attirance pour le graffiti, sans oser s’y attaquer. En 1999, c’est à Toulouse, où elle vit à ce moment là, qu’elle fait la rencontre de la Truskool ( Tilt, Der & Ceet ) , Fafi, Lus et Kat . Ils vont l’entrainer à faire ses premières peintures murales. C’est une révélation. Peu de temps après elle retourne habiter à

Montpellier et va peindre régulièrement les murs de sa cité, seule et en toute illégalité mais dans le souci de ne pas dégrader et de ne pas agresser les passants. Puis elle fera la connaissance des TDM et de Noé2 avec qui elle retrouvera le plaisir de peindre en groupe.

 

Mais c’est en 2001 que se fait sa plus belle rencontre « street art », celle de SupaKitch , à l’époque Directeur Artistique et graffeur, aujourd’hui artiste contemporain émergent , mari et père de ses 2 enfants .

Ils partagent leur passion commune pour l’art et travaillent quelques fois ensemble sur des projets de design (Pochette d’album « The big Machine » d’Emilie Simon , toy «Dunny » pour Kidrobot …) ou sont commissionnés pour réaliser des peintures à grande échelle . Ainsi en 2006, ils participent avec 2 autres artistes ( Wayne Horse et Brendon Monroe) au « Tour d’amour » organisée par Carhartt . Le concept étant de réaliser une

 resque dans plusieurs boutiques de l’enseigne à travers l’Europe (Düsseldorf – Copenague – Paris – San Sebastian – Lisbonne ) en 2 semaines.

En 2010 la vidéo réalisée par Damien_Elroy_Vignaux, montrant leurs étapes de création lors de l’élaboration de leur fresque au « Museum of World Cultures » à Gottenburg en Suède fait plus d’ un million de vues sur internet.

 

En 2005, elle crée « MetroPlastique » avec son partenaire SupaKitch. Un label qui propose une ligne de vêtements urbain-chic et produits dérivés de leur univers. Dès la première année de la création ils gagnent le « Prix du jeune créateur de mode » organisé par « Who’s next » à Paris et récompensés par le « Ministère de la Jeunesse et des Sports ».

 

Ce n’est qu’à partir de 2001 qu’elle s’intéressera à la conception assisté par ordinateur.

Elle découvrira Photoshop et Illustrator en regardant ses amis graphistes travailler. Autodidacte de ce nouvel outil, il est aujourd’hui indissociable de son travail, il va lui permettre d’améliorer et de compléter son univers mais surtout de satisfaire son souci de la symétrie.

 

Elle expose souvent en collectif à travers le monde ( « Miles gallery » à Londres, « Nucleus gallery » à Los Angeles , « Choque Cultural » à Sao Polo, « Dorothy Circus Gallery » à Rome … ) , mais c’est grâce à des expositions solo qu’elle se réalise et exprime au mieux toutes les facettes de son travail. L’ensemble des oeuvres ( toiles acrylique ou huile, collages, sérigraphies, poupées, photos … ) crée une installation , ainsi on entre dans son monde en 3 temps : la globalité de l’exposition, la focalisation sur une oeuvre, la ballade dans les détails. L’exposition « Après la pluie … » à la galerie Joshua Liner en 2008 raconte l’histoire de 7 personnages, allégorie des 7 couleurs de son propre arc-en- ciel intérieur, métaphore de sa personnalité : « Russia » la bleue ( la réservée ) , « Aglaë » la verte ( la naturelle ), « Inaya » la jaune ( la joviale ) , « Nitsuko » la rose ( la candide ) , « Bella-Rosa » la rouge ( la passionnée ) et « Omaha » la grise ( l’urbaine ).

Puis petit à petit elle explore le domaine de la photographie. En 2007 elle présente à la galerie LJ à Paris une première série de photos particulièrement sensuelles d’inspiration Shibari qui met en scène une femme nue habillée d’une corde enlacée, nouée ou tressée.

 

Pour l’exposition « Emanessence » à la galerie LJ à Paris en 2009, elle présente pour la première fois ses Imagomyous ( Insectes en dentelle de papier, métal et bois ) à la façon d’ un cabinet de curiosité . La particularité de cette exposition est que chaque œuvre est accompagnée d’une fiole enfermant l’odeur du Lepidoptére afin de rendre l’exposition interactive faisant appel à notre sens le moins utilisé surtout lors d’une visite en galerie.

 

Koralie varie les supports ou les techniques selon ce qu’elle veut raconter, ou les projets proposés. Elle évolue de la toile au mur, du mur à l’ordinateur et de l’ordinateur à la toile, trois supports indispensables à sa création.

Elle peint à l’huile ou à l’acrylique, elle chine, assemble et colle des papiers peints originaux qui constituent sous forme de collage ou d’assemblage la richesse de ses compositions élaborées.

 

« Partant du principe que le monde réel n’existe qu’à travers notre perception, j’adhère à la citation de Victor Hugo qui dit que « nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux ». Je rêve éveillée et retranscris mes fantasmes en me projetant dans une harmonie utopique, une recherche esthétique, en mixant des univers qui ne se rencontrent a priori jamais. Je mélange des codes graphiques culturels de différents pays, coutumes et folklores , ancien à contemporain.

Je suis fascinée par les costumes, les coiffures, les bijoux, les objets traditionnels ou d’un autre temps ( tresses africaines, kimonos, boubou, lehenga, boucles anglaises, cheyennes, dentelle de Cluny, Marie-Antoinette, obi, fibule, estampes japonaises, lustre à

pampilles … ) J’ai créé, une icône graphique à mi-chemin entre sensualité et pudeur que je nomme « Geishka » , métissage d’une geisha pudique, une manga extravertie et une matriochka élégante. Ce personnage récurent est un prétexte, ce n’est pas elle en tant que sujet qui m’intéresse mais comment je vais la mettre en scène, grâce aux symboles, aux couleurs et aux formes de tous horizons qui vont s’équilibrer avec force et délicatesse autour d’elle, et où chacun y lira une histoire en 2 lectures : émotion immédiate de l’ensemble puis analyse des détails. Je m’inspire des mandalas dans la composition géométrique et répétitive mais aussi dans la façon de procéder : un travail minutieux . »

 

Expositions personnelles (sélection) :

-Juil. 2012 : GALERIE PROVIDENCE - « SupaKitch & Koralie» ( duo-show ) - Guéthary, FRANCE

-Déc. 2009 : GALERIE LJ - «Emanessence» – Paris, FRANCE

-Mai 2009 : ANDENKEN GALLERY - «Portraits & Collection» – Denver, CO, USA

-Fév. 2009 : FIFTY24 GALLERY - «Haïku» - Portland, OR, USA

-Oct. 2008 : FIFTY24 GALLERY - «Haïku» - San Francisco, CA, USA

-Mai 2008 : JOSHUA LINER GALLERY - «Après la pluie...» - New York, NY, USA

-Av. 2007 : GALERIE L.J BEAUBOURG - «Jardin public, Jardin secret» - Paris, FRANCE

-Av. 2006 : GALERIE SERGE LAURENT - «Koralie» - Paris, France

 

 

 

 

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Dernière mise à jour le 7 mai 2014