Kimiko Yoshida

Biographie
Normal 0 false false false EN-GB JA X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:Cambria; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-ansi-language:EN-GB;}

Kimiko Yoshida est née à Tokyo, Japon en 1963. Elle rencontre Jean-Michel Ribettes en 1996 qui devient son collaborateur. Elle vit à Paris, Venise, Tokyo.
“Mes autoportraits, depuis 2001, procèdent d’un même protocole conceptuel : toujours un même sujet, un cadrage, une même lumière, un même format carré, un même principe chromatique (je me peints de la même couleur que le fond). Maquillage et prise de vue directe : pas de retouche digitale, pas de Photoshop.
Une même figure donc se répète mais n’est jamais identique à elle-même, plus le même se répète plus il diffère de soi. Ce principe de répétition porte ces œuvres au-delà de la problématique de la représentation de soi. Loin d’affirmer la recherche d’une identité ou d’une origine, d’une appartenance ou d’une communauté, ces portraits polyphoniques croisent des déterminations historiques multiples, qui tendent à l’universel.
Mes autoportraits, je les vois comme des portraits intemporels et abstraits, c’est-à-dire dégagés de l’anecdote, du récit et de toute narration. Je pense à ce vers de John Lennon (en liminaire de I Am the Walrus): I am he as you are he as you are me («Je suis lui comme tu es lui comme tu es moi »)… L’«autoportrait» est donc pour moi l’espace de la transposition, de la disparition, de la mutation. L’autoportrait est l’espace pour vous dire : tout ce qui n’est pas moi, voilà ce qui m’intéresse. 
Avec mes Peintures comme avec mes Sculptures, conçues dans le souvenir des chefs d’œuvre des maîtres anciens, j’ai voulu, par la référence à des peintures ou des sculptures réalisées autrefois par d’autres artistes, introduire dans mes propres œuvres une fonction d’altérité, de dissemblance. J’introduis d’emblée, dans la photographie comme dans la statuaire, une fonction de clivage, de disjonction. J’ai conscience que ce sont précisément ces caractères d’altérité et de dissemblance qui caractérisent l’unicité de l’œuvre d’art. Je crois que c’est justement cette portée d’opposition et de clivage qui détermine la signification d’une œuvre d’art.”
Kimiko Yoshida, 2014

Site internet et réseaux sociaux

Site internet : http://www.kimiko.fr/
Dernière mise à jour le 29 septembre 2015