Jean-Charles DE QUILLACQ

Biographie

Né en 1979, Jean-Charles de Quillacq a étudié à l’École des beaux-arts de Lyon et à la Weißensee Kunsthochschule de Berlin. Il développe des ensembles de sculptures, à la fois conceptuels et fétichistes.

Depuis 2011, quand il était résident à la Rijksakademie à Amsterdam, Quillacq travaille la résine époxy qu’il malaxe inlassablement comme une « matière psychique ». Il y incorpore d’autres substances comme de la nicotine, de l’urine, du viagra ou peut y souffler de l’encre bleue de stylo-bille. Cet astreignant travail de la bouche souligne l’importance de l’aspect performatif et de l’oralité dans sa pratique, donnant lieu à plusieurs performances en 2018, Le Remplaçant et L’Imitation par les larmes aux ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain (cur. Etienne Bernard et Céline Kopp), Faire Elle à Triangle France (cur. Lotte Arndt et Marie de Gaulejac) ou en 2016 au Palais de Tokyo, Fraternité Passivité Bienvenue (cur. J.-C. Arcos et Vittoria Matarrese).

Quillacq a par ailleurs participé à plusieurs expositions collectives et son travail a également fait l’objet d’expositions personnelles dont Ma sis t’aime reproductive à art3, centre d’art contemporain (cur. Sylvie Vojik, 2021), Ma système reproductive à Bétonsalon (cur. Mélanie Bouteloup et Lucas Morin, 2019), La Langue de ma bouche, My Tongue Does This To Me, avec Hedwig Houben, à La Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec (cur. Emilie Renard, 2018), Getting a Younger Sister, Thinking To Myself aux Swiss Art Awards, dont il est l’un des lauréats (Bâle, 2017), Je t’embrasse tous et Autofonction, toutes deux à la galerie Marcelle Alix (Paris, 2016 et 2020).

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Source

Synesthésie

Dernière mise à jour le 13 octobre 2021