Frédéric KAHN

Biographie

Frédéric Kahn débute ses études musicales au Conservatoire national de région de Dijon et à l’Université de Bourgogne puis suit des cours de composition instrumentale et électroacoustique au Conservatoire national de région de Lyon et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon.

Il complète sa formation lors de sessions de composition auprès de Brian Ferneyhough et Johannes Schöllhorn – à la Fondation Royaumont en 1999 –, de Pascal Dusapin et Georges Aperghis – au Centre Acanthes en 1994 – et de Kaija Saariaho et Salvatore Sciarrino à l'Académie d’été de l’Ircam en 1993 et 1999.

En 2000, il suit le Cursus de composition et d'informatique musicale de l'Ircam, où il reçoit notamment les enseignements de Philippe Hurel, Brian Ferneyhough et Philippe Manoury, qui se clôt avec la création dePendant la matière ou l’espace furieux pour tuba et électronique, dans le cadre du festival Agora 2002. En 2003, il reçoit sa première commande d’État pour Sterblich (Mortelle) ou le purgatoire des sens, créée à la maison de Radio France. En 2008, Abstructures/Les instants d'ambiguïtés (Cycle "Les écrans sonores ou les entrelacs du lointain et du proche" 2006-2008), est créée sous la nef du Grand Palais à Paris par Motus lors de la Monumenta durant laquelle le sculpteur américain Richard Serra présentaitPromenade.

En 2011, il reçoit une commande de l'IRCAM pour la réalisation de Unendlichkeit pour basson, support audio et électronique temps réel à l'intention de Paul Riveaux (Création Centre Pompidou/Solistes de l'Ensemble Intercontemporain – Avril 2012).

De 1996 à 2000, Frédéric Kahn a enseigné l'« esthétique des formes sonores » à l’université de Bourgogne, et depuis 2002, l'informatique musicale à l’Université Lyon 2 - département de musicologie.

 Ses compositions abordent tous les types d'effectifs. Il collabore avec des scientifiques, vidéastes, performeurs ou plasticiens (actions musicales, musique électroacoustique de concert, installations sonores ou spectacles musicaux). Dans l’ensemble de ses créations, il élargit le matériau sonore par l'usage de nouvelles technologies tout en cherchant à préserver, au sein de son écriture, la spontanéité caractéristique des musiques de tradition orale. Sa réflexion sur la mise en scène du son comme univers temporel multi-plan intègre l’espace et tente d’établir également des liens entre écriture, traitement électronique et morphologie sonore.

Frédéric Kahn est lauréat et finaliste de plusieurs concours internationaux comme le Prix Luigi-Russolo de Varese en Italie en 1997 et 2000, le Prix de Bourges en 1999 et 2005, le Concours des chasseurs de sons de Radio France en 2001 et le Prix de la meilleure création contemporaine électroacoustique de la Sacem en 2008.

Dernière mise à jour le 23 octobre 2013