Sakchabon, musettes à histoires interdites
Sakchabon, musettes à histoires interdites
Complément d'information
Quand les spectres des corps malmenés se montrent, ils se gardent comme les graines que les déportés africains cachaient dans leurs cheveux, pour s’arrimer à leur terre spoliée, et ensemencer la nouvelle. Ici, des musettes symboliques, faites de marques et de marquages, sont Lumière et Ombre d’un passé trouble et dur.
L’Invisible, les réminiscences, la mémoire perceptible, convoquent l’apparent. L’intentionnalité est de « prendre corps » (Ghérasim Luca). Retrouver la parole native du « présent éternel » (Patrick Modiano). Opérer le remembrement. Devenir un « homme-plante » (Patrick Chamoiseau). Faire le lien.
Roseman Robinot parle de re-connaissance, d’ancestralité et de re-positionnement, en dépit du degré de diffraction. La société caribéenne, souligne Derek Walcott, se construit sur des débris, elle est une société bricolée, à l’image de ces musettes de jute, papier, tissu, cordonnet. La réparation exige un espace sacré, dédié à la rencontre, tout comme l’œuvre qui se crée en direct.
- Roseman Robinot
Sakchabon : sac de charbon en créole
Roseman Robinot (Guyane française) est lauréate du programme ONDES de la Cité internationale des arts avec le soutien du ministère des Outre-mer
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Programme ONDES
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Visible tous les jours, de 10h à 19h
Vitrine de la Cité internationale des arts
Entrée libre
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Comment s'y rendre
Entrée libre