Jan Van Oost
Les dessins de Jan Van Oost semblent être des références à Artaud rassemblant des fragments d’anatomie, des débris d’os, des clous dans une page qui devient l’espace d’un cercueil. Pourtant malgré son intérêt, lors de sa formation, pour l’histoire de la folie, c’est dans la tradition carnavalesque flamande que l’on retrouve le plus l’univers du grotesque dans lequel la figure humaine révèle son inconsistance. Le concept de la fin de la vie est central dans son oeuvre, accompagné du rituel de la douleur, comme avertissement constant à accepter notre condition de finitude. C’est pour cela qu’il opère une dénonciation vibrante à travers la visualisation de formes empreintes de forte humanité, comme la mémoire, la féminité, la sexualité, le passé.