Les affiches psychédéliques, expérimentations tant graphiques et artistiques que sensorielles, incarnent les aspirations d’une génération qui revendique le rock et la liberté individuelle. À travers la présentation de 200 affiches, réalisées par Wes Wilson, Victor Moscoso, David Singer, parmi d’autres, sont évoqués les noms de ceux qui ont initié et développé ce mouvement. Un catalogue accompagne cette manifestation.
Né en 1962 à Bregenz (Autriche), Stefan Sagmeister fait ses études à l’université des Arts appliqués de Vienne. Installé à New York, il collabore avec son mentor, Tibor Kalman, avant de créer son propre studio. « Fait main » (Handarbeit) fait référence à sa prédilection pour le travail manuel, la recherche sur les matériaux et les supports papier. L’exposition présente une grande partie de son travail. Un catalogue sera édité en 2005.
Production MAK, Musée des arts appliqués de Vienne
Conçues et réalisées par des étudiants du California Institute of the Arts (CalArts), une soixantaine d’affiches témoignent d’une vingtaine d’années de recherche (1986 - 2004) menées au sein de l’option design graphique. Leur diversité et leur originalité attestent de la dynamique de l’enseignement dispensé par des professeurs exceptionnels et permettent de mesurer l’influence de la culture californienne locale. Une conférence a lieu le 27 janvier avec Michel Bouvet, graphiste (commissaire de l’exposition « East Coast West Coast » présentée à Échirolles en 2002), Louise Sandhaus, responsable de l’option design graphique au CalArts, et Catherine de Smet, historienne de l’art. Une publication est prévue en mars.
Diplômée des Arts appliqués de Munich, Anette Lenz travaille en France depuis 1990. Cette exposition témoigne en une quinzaine d’affiches de l’inscription de son travail dans l’espace public. Elle décline son univers, fait de sensibilité et de rigueur, à travers des commandes réalisées essentiellement en collaboration avec des structures publiques : musées, théâtres, villes, ministères ou associations.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
10 janvier La France de l’entre-deux-guerres et l’art décoratif : Cassandre, Loupot, Savignac, Jacno...
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Pierre Ponant poursuit son investigation historique du design graphique, du début du xxe siècle à nos jours.
12 janvier 50 ans de création graphique en Grande-Bretagne : Des travaux signalétiques de Jock Kinneir pour les autoroutes britanniques des années 50 au manifeste Fuel 3000
Les conférences ont lieu les jeudis, à 18 h 30.
Né à Paris en 1959, Paul Cox réalise des peintures, affiches, livres pour enfants, illustrations de presse, logos et travaille aussi pour la scène. Il édite des jeux et se passionne pour toutes les techniques d’impression. L’installation proposée pour cette exposition est un vaste jeu de construction qui évolue entre rigueur et désordre, en fonction de la participation des visiteurs.
Imaginée par les graphistes-activistes de Bazooka, cette revue, supplément de Libération publié de 1978 à 1981, politiquement et résolument « incorrecte », surprend encore par sa liberté d’expression éditoriale et graphique. L’exposition présente l’ensemble des publications originales et de nombreux dessins et collages qui ont servi à leur réalisation. Un catalogue est publié aux éditions du Seuil.
Ce concours international, lancé par le Type Directors Club de New York, reflète les tendances de la création typographique contemporaine. The Annual of the Type Directors Club : Typography Eighteen (éd. Watson Guptill) présente l’ensemble des pièces retenues.
Les œuvres de ces « trois héros pieux » sont un contrepoint à la production graphique contemporaine en Russie. Les trois graphistes-auteurs engagés, Andrey Logvin, né en 1964, Vladimir Chaïka, né en 1955, et Yuri Surkov (Surik), né en 1961, vivent à Moscou. Ils ont chacun leur particularité : Logvin, qui a été directeur artistique d’une maison d’édition, enseigne et dirige son propre atelier, Chaïka est affichiste, mais également calligraphe, typographe et peintre, tandis que Surkov traite souvent du thème de l’écologie.
Rencontre avec les graphistes russes à l’occasion de leur exposition à la galerie Anatome. À 19 h 30.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
31 janvier La Suisse et l’Italie 1920-1970 : le style suisse international et le style milanais.
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Ce cycle reçoit des spécialistes du graphisme afin de débattre de l’actualité de cette discipline. À 19 h 30 dans la Petite Salle.
Réalisé en collaboration avec le Centre national des arts plastiques.
Onedotzero est l’un des principaux festivals internationaux de films numériques. Il propose des programmes liés au design graphique en mouvement, à l’animation, au jeu vidéo, au vidéoclip, aux nouvelles formes narratives. Neuf programmes sont présentés dans le cadre de cette manifestation : Wow+Flutter, Wavelength, J-Star, Lens Flare, Extended Play, Graphic Cities, Fashion + nouvelles images et stylisme, Shynola et Ninja Tune.
Conçues et réalisées par des étudiants du California Institute of the Arts (CalArts), une soixantaine d’affiches témoignent d’une vingtaine d’années de recherche (1986 - 2004) menées au sein de l’option design graphique. Leur diversité et leur originalité attestent de la dynamique de l’enseignement dispensé par des professeurs exceptionnels et permettent de mesurer l’influence de la culture californienne locale. Une publication est prévue en mars.
Cette installation déjà présentée à l’École des beaux-arts de Nantes (Voir 14 janvier) est enrichie de grands tableaux verts. Les états successifs de l’installation, quotidiennement photographiés et augmentés des archives des écoles d’art
de Blois et de Nantes, où des variantes du dispositif ont été présentées, feront l’objet d’un livre.
L’activité de ce studio zurichois, composé de Dimitri Bruni et Manuel Krebs, concerne tous les secteurs du graphisme, mais la typographie et le design éditorial y représentent la part la plus importante. Accordant une large place à l’expérimentation sans abandonner le terrain de la commande et de ses exigences, leur travail occupe une place singulière sur la scène graphique contemporaine. La conférence animée par Catherine de Smet, historienne et critique d’art, est organisée par l’association F7. Elle a lieu au Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson 75016 Paris. Entrée libre avec le billet d’entrée. À 20 h 30.
Pierre Ponant poursuit son investigation historique du design graphique, du début du xxe siècle à nos jours.
24 février Culture pub : De la création de la première agence de publicité à New York, aux campagnes contemporaines et aux actions anti-pub, le langage publicitaire et ses créateurs.
Les conférences ont lieu les jeudis, à 18 h 30.
Pierre Ponant poursuit son investigation historique du design graphique, du début du xxe siècle à nos jours.
1er et 24 mars Cent ans d’expérimentation graphique au cinéma : Le cinéma d’animation des premiers dessins animés de Windsor McCay à Shrek et les animations Flash pour Internet.
Les conférences ont lieu les jeudis, à 18 h 30.
La ville de Chaumont accueille ce graphiste plasticien dans le cadre d’une résidence dont l’objet vise à interroger la sphère publique comme lieu de production et d’expérimentation. Il nourrit sa réflexion sur l’espace urbain comme possible espace d’exposition et non plus comme lieu d’incitation à la consommation. Des projets conçus lors de sa résidence et les affiches réalisées pour la ville d’Anvers sont présentés.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
7 mars Les images de la révolte et l’underground : art optique, psychédélisme et affiche engagée.
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Graphiste d’origine allemande, Malte Martin travaille en France depuis de nombreuses années. Son association Agrafmobile lui permet de concevoir et d’organiser des interventions associant arts visuels et spectacle vivant au sein des villes, en contact direct avec le public. À 19 h 30.
Imaginée par les graphistes-activistes de Bazooka, cette revue, supplément de Libération publié de 1978 à 1981, politiquement et résolument « incorrecte », surprend encore par sa liberté d’expression éditoriale et graphique. L’exposition présente l’ensemble des publications originales et de nombreux dessins et collages qui ont servi à leur réalisation. Un catalogue est publié aux éditions du Seuil.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
4 avril L’école polonaise
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Le langage de l’affiche politique est un reflet des misères populaires, des tensions sociales et de la lutte des mouvements, qu’ils soient minoritaires ou issus du pouvoir en place. La présentation insiste sur la construction d’un langage politique propre à ce médium et commun à l’ensemble des pays européens. Environ 150 affiches de graphistes renommés retracent l’histoire de l’Europe depuis la fin du xixe siècle. Aux Moulins de Villancourt, 116 cours Jean-Jaurès, 38130 Échirolles.
Coproduction des membres du Réseau européen de l’affiche et du graphisme d’auteur (REAGA) : le Centre de la gravure et de l’image imprimée, La Louvière ; le Mundaneum, Mons ; le Centre du graphisme et de la communication visuelle, Échirolles ; Les Silos, Maison du livre et de l’affiche, Chaumont ; la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), Nanterre, et la Bibliothèque nationale autrichienne, Vienne.
Mieczyslaw Gorowski, Piotr Kunce et Wladislaw Pluta, nés respectivement en 1941, 1947 et 1949, représentent différents courants esthétiques de la seconde moitié du xxe siècle, de la figuration dessinée à l’abstraction typographique.
Cette exposition propose une soixantaine d’images associées aux esquisses préparatoires. « La création graphique polonaise contemporaine » est le thème de la conférence commune des trois affichistes le 6 avril à 10 h 00.
« J’aime la typographie animée, pensée pour être lisible et conceptuelle. Dans une affiche, elle doit être également imposante et saisissante. » Cette phrase de Philippe Apeloig caractérise bien sa démarche dans l’élaboration de ses affiches et la place que la typographie y tient. Elle témoigne de la sensibilité, de l’inventivité et de la variété de son travail. Elle reflète aussi son souci du détail, son éradication du superflu et sa préoccupation d’associer légèreté et force.
Réalisée en partenariat avec la galerie Anatome.
Ce rendez-vous aborde la question des manuscrits et des enluminures qui recèlent des mystères qui restent encore à déchiffrer et à interpréter. À 19 h 30.
À l’occasion du centenaire de la pastille Valda, une soixantaine de pièces témoignent de l’histoire de la marque. On découvre le Docteur Valda, personnage imaginé pour promouvoir ce remède contre les toux et les maux de gorge, sous la forme d’automates utilisés comme supports publicitaires sur les lieux de vente entre 1910 et 1930. De nombreuses annonces presse, affiches et films complètent la présentation.
Ce dernier volet du cycle « 150 ans de publicité » explore les mutations survenues dans les supports d’affichage, concurrencés par la toute-puissance du média télévision, mais aussi par l’apparition des nouvelles technologies, de la culture des marques et de l’attention portée au packaging.
Le graphisme est devenu au fil du XXe siècle un vecteur fondamental de la communication et il est désormais reconnu au plan international comme un domaine de création majeur. À l'instar des études historiques menées ces dernières années aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou aux Pays-Bas concernant l'histoire du graphisme dans chacun de ces pays, la recherche de Michel Wlassikoff retrace l'histoire tout aussi riche du graphisme en France depuis ses origines jusqu'à nos jours. Cette recherche a bénéficié d'une aide de la part du Centre national des arts plastiques, en 2004. Elle est présentée en avant-première dans le cadre des revues parlées du Centre Pompidou avant de paraître sous forme d'un ouvrage, Histoire du Graphisme en France, publié par Dominique Carré Éditeur et l'Union centrale des arts décoratifs.
S'appuyant sur une remarquable iconographie — dont de nombreux documents inédits —, cette recherche permet de comprendre l'évolution des différentes disciplines qui constituent le graphisme : de la typographie au multimedia en passant par l'art de l'affiche. Clairement située dans le contexte politique et social, elle est également rapportée aux progrès techniques qui conditionnent et favorisent la pratique du graphisme. Il s'agit enfin d'une approche renouvelée des liens étroits qu'entretient le graphisme avec les arts plastiques, l'architecture ou le design. À 19 h 30.
Cette session programme cinq cours (Introduction à l’étude des incunables, Typographie et calligraphie 1830 -1980, Les imprimés éphémères à la loupe, Introduction à la bibliographie matérielle, Reliures françaises à décor doré 1507-1967) pour les spécialistes du livre. Une place importante est accordée à l’analyse de documents originaux.
Organisé en collaboration avec la Rare Book School de l’Université de Virginie.
Pierre di Sciullo, Paul Cox, Maria Arnold et David Poullard sont invités à réfléchir sur la question de l’image et de l’espace dans leur relation au texte et à l’énonciation. Projets imprimés, installations interactives, vidéos, photographies, dessins, projets d’étudiants, l’exposition propose un parcours jubilatoire dans une vaste fabrique de sens. Antoine Denize et Laurent Colomb s’associent au projet pour la réalisation d’une installation interactive. Un numéro de Qui Résiste ? est réalisé à cette occasion.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
2 mai Les États-Unis de 1960 à 1990 : typographie, identité visuelle et modèle américain
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Les travaux présentés mettent en avant l’omniprésence et la vitalité de la typographie dans notre quotidien. Conçue dans un but pédagogique, cette exposition itinérante est réalisée par des étudiants de 4e année en communication graphique de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
Le travail de ce collectif de graphistes et réalisateurs, fondé en 1996 par Ludovic Houplain et Antoine Bardou-Jacquet, est basé sur un univers onirique, virtuel et végétal pour lequel la technique est toujours au service d’une idée visuelle et narrative. Cette rétrospective de leur production permet de comprendre leur démarche : « Comme le pop art se servait des produits de consommation pour en faire des œuvres d’art, nous nous servons des produits de communication, des clichés et des signes de la société de l’information pour les détourner et créer ».
Des intervenants de l’enseignement graphique et typographique discutent des évolutions de cette pratique et s’interrogent sur son avenir. À 19 h 30.
Pierre Ponant poursuit son investigation historique du design graphique, du début du xxe siècle à nos jours.
19 mai Pensée graphique et pensée architecturale : L’évolution des rapports entre graphisme et architecture, allant des stands avant-gardistes au sein des expositions universelles aux travaux signalétiques pour des équipements publics.
Les conférences ont lieu les jeudis, à 18 h 30.
Une centaine d’affiches est sélectionnée parmi celles reçues cette année par un jury international comptant Michal Batory (France), U.G. Sato (Japon), Alejandro Magallanes (Mexique), Stefan Sagmeister (États-Unis) et Esen Karol (Turquie).
Ce 12e concours est réalisé en partenariat avec l’association Secours populaire français autour de la devise « Tout ce qui est humain est nôtre ». Il a pour objectif d’enrichir le discours autour de la notion de solidarité. Une sélection des affiches reçues est présentée et un florilège sera exposé au siège parisien de l’association en novembre.
105 étudiants sont accueillis dans des ateliers animés par Anna Berkenbusch (Allemagne), Radovan Jenko (Slovénie), Anette Lenz (France), Muriel Paris (France), U.G. Sato (Japon), Jan van Toorn (Pays-Bas) et Alejandro Magallanes (Mexique). Ils travaillent sur le même thème que le concours « Étudiants, tous à Chaumont ! ». Les inscriptions ne se font que par l’intermédiaire des écoles d’art.
Le festival poursuit son tour d’horizon européen et met à l’honneur le graphisme des Pays-Bas. L’installation de l’école Werkplaats Typografie (Atelier de typographie), basée à Arnhem, est présentée au Garage, un équipement de la ville. Pendant le festival, les étudiants et enseignants de l’école investiront ainsi l’espace pour réaliser un livre sur 12 graphistes néerlandais. Cette expérience offre la possibilité pour le public de suivre les étapes de la production d’un ouvrage qui sera présenté à l’issue du festival.
Les recherches de Christophe Jacquet, dit Toffe, naviguent en permanence à la frontière entre graphisme de commande et expression personnelle. Entre œuvres papier, images numériques et projections vidéo, ses créations, soigneusement répertoriées et réunies, entrent en dialogue avec le public à travers un dispositif visuel original.
Une rétrospective est consacrée à ce graphiste emblématique de l’esthétique moderniste, dont l’œuvre n’a pas été présenté en France depuis 1950. L’exposition réunit des œuvres majeures de son travail et présente le triptyque légendaire dubo, dubon, dubonnet, exceptionnellement prêté par le Stedelijk Museum d’Amsterdam.
Conçue en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France.
Afin de mettre en valeur le fonds Dutailly, fondement historique du festival, ce graphiste, représentant de la nouvelle scène d’Amsterdam, se livre à une interrogation et à une manipulation graphique de la collection. Entre sérigraphie et photographie, ses créations côtoient, dans une scénographie originale, une sélection des œuvres anciennes.
Ce forum poursuit une réflexion sur le rôle des nouveaux médias dans le champ de la création graphique contemporaine.
Pendant dix ans, cette manifestation annuelle invite des graphistes à réfléchir sur le thème de la ville. Cette année, les créations de Maria Arnold sont exposées à la galerie de l'école des arts plastiques, rue Dalayrac et un projet de Pierre di Sciullo est présenté à la Galeru. En octobre, Anne-Marie Latrémolière, graphiste, anime un atelier de création d'affiches ouvert aux jeunes graphistes. Il a pour thème “La ville par les 5 sens”.
Cette série, présentée par Guillaume Frauly, journaliste et enseignant, propose un parcours de l’histoire du graphisme.
6 juin La Grande-Bretagne de 1970 à 1990 : le mouvement punk.
Les conférences ont lieu à 18 h 00 à IUFM / CDDP
10 bis boulevard Gambetta 52000 Chaumont
Ce rendez-vous permet de rencontrer les auteurs d’une sélection d’ouvrages et de découvrir le programme de la semaine d’été. Lieu à confirmer. À 19 h 30.
Voir 21 août
Pierre Ponant poursuit son investigation historique du design graphique, du début du xxe siècle à nos jours.
9 juin Graphisme en collection de poche : Les lignes graphiques des collections de livres de poche et leur direction artistique depuis les années 50.
Les conférences ont lieu les jeudis, à 18 h 30.
Ce cycle reçoit des spécialistes du graphisme afin de débattre de l’actualité de cette discipline. À 19 h 30 dans la Petite Salle.
Réalisé en collaboration avec le Centre national des arts plastiques.
Montrer les signes, les images et les objets qui nous entourent dans notre vie quotidienne est l'objet de cette manifestation. C'est également l'occasion de découvrir les travaux de jeunes graphistes suisses tels que Whyart, Norm, Optimo, Alex Trüb, Elektrosmog, Stephan Müller, re-p.org, Martin Woodtli et François Chalet.
Prolifiques et provocateurs, les graphistes Michaël Amzalag et Mathias Augustyniak - M/M (Paris) comptent, depuis la création de leur atelier en 1992, parmi ceux qui enrichissent la scène graphique française d'une écriture personnelle et novatrice. Travaillant dans les domaines de la mode, de la musique, de l'édition et de l'art, ils sont aujourd'hui reconnus pour l'inventivité de leurs réponses à la commande.
Leur collaboration avec le Palais de Tokyo a débuté avec la création du caractère typographique “Tokyo Palace”. Ils interviennent dans cette exposition en confrontant leurs créations à une sélection d'œuvres d'art contemporain majeures, issues de la collection de Dakis Joannou.
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Le design d'aujourd'hui est le sujet de cette exposition organisée selon trois axes : les engagements politiques et les scénarios critiques, les expériences des sens et des saveurs et les imaginaires technologiques et les mutations contemporaines. Le design graphique est présent à travers les créations d'Emigre, de H5, du collectif Pleix, de Delaware et du label Dalbin. Un catalogue accompagne l'exposition.
Un colloque intitulé “Vers un Alter design” a lieu le 17 septembre de 11h à 19h dans la Petite salle.
Pendant une semaine, typographes, graphistes, éditeurs, étudiants et chercheurs se réunissent pour explorer et partager leurs connaissances et leurs interrogations sur les signes et leurs médias. La typographie y est considérée dans ses aspects patrimoniaux et contemporains. Pour découvrir le programme complet et pour les inscriptions, consulter leur site.
Chaque année l'Allemagne et l'Autriche organisent le concours des plus beaux livres qui récompense des ouvrages sélectionnés pour la qualité de leur conception graphique et de leur fabrication. Cette exposition présente les plus beaux livres allemands et autrichiens de 2004. Une sélection du concours suédois est également présentée dans cette exposition.
Créée il y a plus de 70 ans pour primer les "plus beaux livres", tant pour la création graphique que pour la réalisation technique, cette sélection fait découvrir les 25 ouvrages lauréats du concours 2004. Ils sont présentés dans le cadre de l'exposition home@office.se, qui met en lumière la fusion entre le travail et la vie privée à travers une sélection de meubles.
L’affiche polonaise d’après-guerre est porteuse de signes sociaux, politiques et culturels, archive iconographique de l’histoire mouvementée de ce pays. L’exposition présente notamment des affiches de Wlodzimierz Zakrzewski, Tadeusz Trepkowski, Henryk Tomaszewski, Jan Lenica, Roman Cieslewicz, Franciszek Starowieyski, Jan Jaromir Aleksiun, Waldemar Swierzy. Le catalogue de l’exposition est publié aux éditions La Découverte.
Reconnue dans le monde entier pour ses créations graphiques et typographiques, Paula Scher, membre associée du célèbre studio Pentagram est l'une des plus importante figure de la scène graphique américaine. Cette exposition est constituée d'une quarantaine de ses affiches sélectionnées dans la collection des silos.
Une conférence est prévue le 26 septembre à 14h30.
Affichiste majeur de l’entre-deux-guerres, Adolphe Mouron (1901-1968), qui prend le pseudonyme de A. M. Cassandre, partage à cette époque l’enthousiasme de Cendrars pour la publicité, « la fleur de la vie contemporaine ». Dès 1923, il adopte une méthode qu’il qualifie de « géométrique et monumentale ». Ses affiches exaltent le monde moderne, comme en écho au Manifeste futuriste ; ses compositions épurées magnifient les objets et stylisent les personnages. L’exposition, version élargie de celle présentée dans le cadre du festival de Chaumont, rend compte de son œuvre d’affichiste, de graphiste et de typographe. Un catalogue accompagne l’exposition.
La Galerie Anatome ouvre sa saison en présentant une collection d'affiches contemporaines, réunies avec une énergique patience, par un seul et même passionné : Vincent Perrottet. Membre fondateur de feu les Graphistes associés, graphiste engagé, enseignant, il a compilé au gré de ses rencontres, de ses admirations - échangeant souvent, achetant parfois - un ensemble riche et diversifié. Une sélection d'affiches remises dans leur contexte permet la confrontation de son regard de collectionneur et graphiste avec celui du visiteur.
Les étudiants de l'école supérieure Werkplaats Typografie, de l'Académie d'art d'Arnhem, ont réalisé un livre consacré à onze graphistes néerlandais contemporains pendant le 16ème Festival international de l'affiche et des arts graphiques de Chaumont. L'Institut Néerlandais et la Galerie Anatome proposent une rencontre avec les étudiants et les enseignants de l'école pour présenter cet ouvrage. A 19h30 sur réservation.
Les meilleurs reportages photographiques de ces 10 dernières années ainsi que des exemplaires de ce journal gratuit distribué à Berlin sont présentés. La conception graphique de cette publication a été confiée à Cyan, atelier composé de Daniela Haufe et Detlef Fiedler, qui réalise des travaux dans le domaine culturel.
Un film, un diaporama et un magazine témoignent de l'itinéraire de dix ans d'images de mode réalisés sous la direction de Michel Mallard, directeur artistique dans la presse de mode française. L'ensemble propose une vision de la création photographique dans un contexte éditorial.
Architecte, urbaniste et artiste, Le Corbusier est moins connu pour ses mises en pages de livres. Les trente cinq ouvrages qu'il a réalisés entre 1912 et 1960 sont présentés dans cette exposition qui comprend également de nombreux documents originaux (maquettes, croquis, notes). Le Corbusier. Un architecte et ses livres de Catherine de Smet est publié aux éditions Lars Müller.
Explorateur des nouvelles technologies, John Maeda enseigne au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT) aux Etats-Unis. Pour sa première exposition en Europe, il crée sept paysages numériques dans l'esprit d'une peinture, grâce à un programme conçu spécialement pour l'occasion. Ces paysages, équivalents numériques des phénomènes naturels démontrent l'existence d'une " nature informatique ", thème cher à ce pionnier du graphisme digital.
Né en 1922, décédé en 2003, Jacques Auriac appartient à la dernière génération de peintres-affichistes français. C’est l’Exposition universelle de 1937 à Paris qui lui permet de découvrir ce qui devient une vraie vocation. Il se consacre d’abord à la publicité de produits divers et étend progressivement ses activités à d’autres réalisations, notamment un jeu de cartes pour la ville d’Issy-les-Moulineaux. Il a été membre actif du Syndicat national des graphistes, dont il a assuré la présidence de 1973 à 1978.
L’ affiche est l’un des supports les plus importants et anciens de la communication de masse. Cependant, au Brésil, avant les années 50, ce media était peu utilisé. C’est depuis la première Biennale internationale de São Paulo que la production s’est enrichie : l’exposition présente des affiches créées par Alexandre Wollner, Rogério Duarte, Rico Lins, Jair de Souza, Luis Stein, Kiko Farkas, mais aussi des affiches populaires conçues par des anonymes.
Une conférence a lieu le 14 décembre
Ce cycle reçoit des spécialistes du graphisme afin de débattre de l’actualité de cette discipline. À 19 h 30 dans la Petite Salle.
Réalisé en collaboration avec le Centre national des arts plastiques.
Le langage de l’affiche politique est un reflet des misères populaires, des tensions sociales et de la lutte des mouvements, qu’ils soient minoritaires ou issus du pouvoir en place. La présentation insiste sur la construction d’un langage politique propre à ce médium et commun à l’ensemble des pays européens. Environ 150 affiches de graphistes renommés retracent l’histoire de l’Europe depuis la fin du xixe siècle.
Coproduction des membres du Réseau européen de l’affiche et du graphisme d’auteur (REAGA) : le Centre de la gravure et de l’image imprimée, La Louvière ; le Mundaneum, Mons ; le Centre du graphisme et de la communication visuelle, Échirolles ; Les Silos, Maison du livre et de l’affiche, Chaumont ; la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), Nanterre, et la Bibliothèque nationale autrichienne, Vienne.