Toshiaki Miyamoto
Un soir de crépuscule, dans son silence, ce silence propre au photographe, Toshiaki Miyamoto capte accidentellement une image trouble. Elle révèle une respiration. Il se consacre alors à une série de photographies captées aux détours de ses promenades dans la ville lumière.
Un an après sa première exposition à la galerie, il nous revient avec de nouveaux trophées de chasse.
D’un côté, des formes acidulées et graphiques. Chorégraphies pulpeuses qui nous téléportent dans l’effervescence des années 60. On pense notamment au groupe Generative Fotografie.
En face, une toute autre révélation. Ici, la photographie se confond en peinture.
Miyamoto imprime ses photographies sur papier Washi. Les différentes transparences et aspérités de ce papier traditionnel japonais apportent des tensions diverses et nuancées.
C’est en posant par accident une des photographies sur sa face de dos qu’il fait une découverte. Il retourne une autre image, puis deux... l’incident dévoile une peinture. L’image ainsi retournée semble nous transporter dans le détail d’un paysage d’Etretat de Monet, ou dans une abstraction de Kupka. Certains ressentiront la sensation d’un plongeon dans une composition de Poliakoff ou de Kurt Schwitters.
Cette exposition nous convie dans différentes temporalités. Miyamoto nous invite dans un voyage improbable, et rend hommage à la ville lumière, avant de s’envoler vers d’autres explorations.
Horaires
Mercredi-samedi, 14H00-19H00
Adresse
Comment s'y rendre
Metro Jourdain, Ligne 11