Biographie

Yehouda Chaïm Kalman dit Thomas Gleb est né à Lodz en Pologne en 1912. Il reçoit une éducation religieuse imprégnée de la lecture de la Bible et de l'hébreu. A partir de l'âge de dix ans, il pratique différents petits métiers : tisserand, comme son père Moïse Kalman, puis graveur, tailleur...
1929 : commence une véritable activité artistique et entre à l'atelier Start à Lodz où il dessine des modèles d'après nature et aborde la peinture à l'huile (portraits, natures mortes).
1932 : il arrive à Paris et devient Thomas Gleb : “Thomas, car je n'ai pas cru, Gleb, c'est un nom...” Il retouche des photographies et continue de mener ses recherches picturales.
1935 : il réalise des décors de costumes et de théâtre pour une troupe bruxelloise et fait la connaissance de sa future femme Maria à Amsterdam.
1939-1945 : sa famille restée en Pologne périt dans le ghetto de Lodz. Gleb entre dans l'armée française puis dans la Résistance. Arrêté, il parvient à s'échapper et se cache à Grenoble puis à Lyon.
1945 : de retour à Paris, il participe à plusieurs expositions. Il est d’abord peintre, sculpteur, puis il se tourne vers la tapisserie à partir de 1958.
1970 : aménagement de l'oratoire de la Sainte Baume (Var) puis conception de l'architecture du couvent des dominicaines de Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault).
1979 : aménagement de la Chapelle du carmel de Niort
1987 : une grande exposition Thomas Gleb est organisée au Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers.
1991 : décès de Thomas Gleb à Angers.
2012 : commémoration du centenaire de sa naissance : Angers, Paris, Sainte Baume, Paray-le-Monial...

Ses oeuvres dans les collections publiques et privées :
– Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, Angers
– Les Gobelins, Paris
– Musée de la Tapisserie, Aubusson
– Centre Pompidou, Paris
– Oratoire de la Sainte Baume

Dernière mise à jour le 28 février 2012