Thierry Dreyfus Absence Présence

photographies argentiques de Thierry Dreyfus Galerie Claude Samuel 27 novembre – 09 janvier 2010 vernissage le vendredi 27 novembre Parcourir le Grand Palais lors de sa réouverture en 2005 et marcher au milieu de l’installation de miroirs, de lumières et de musique qui l’habitait ; Suivre du regard l’échelle qui lévitait entre les tours de la Bibliothèque Nationale de France lors de la nuit blanche 2006 à Paris ; Redécouvrir les jardins du Château de Versailles au contact d’un faisceau de lumière et labyrinthe de miroirs pendant Versailles Off en 2007 ; Lever la tête vers des installations lumineuses en façade à San Francisco ou Shanghai ; S’oublier au contact d’une suspension lumineuse présentée à Design Miami / Basel en juin dernier… Ainsi se découvre le travail de Thierry Dreyfus. Entre Paris et New York, Thierry Dreyfus travaille la lumière depuis plus de 30 ans à travers ses cinq dimensions : installations pérennes, éphémères ou urbaines, objets et images. Thierry Dreyfus travaille sur la suspension, l’a-gravité, la légèreté, le silence, la vitesse et l’immobilisme. Un dialogue où absence et présence sont induites. La galerie CLAUDE SAMUEL a le plaisir de vous présenter pour la première fois une sélection de ses images, travail argentique qu’il a commencé il y a 15 années et qu’il poursuit depuis à travers le monde…. Le choix des images a suivi notre regard pour se fixer sur la sensation d’absence, l’infinité de l’instant et l’intimité du détail. La sensation d’absence: La précision du reflet offert par la forme carrée et stricte du miroir, s’absente. Il évolue entre absence et présence dans une réalité relative. Incisif, il retaille le champ de vision. Ses contours s’estompent, incarnent un ailleurs qui est là. Il se casse, disparaît, devient déchirure visuelle. Un éclat. Parler de l’être qui tombe, s’élève (ou se relève): L’image est un murmure, une inspiration juste avant la parole. Elle transmet une émotion simple, arrête l’instant, balaye l’immensité. Fixe le temps. Sans mot, ces images offrent l’empreinte de cette seconde où la vitesse devenue abstraite, fait apparaître l’infinité de l’instant. Un clignement de paupière. L’intimité: Lampes, néons, reflets… La lumière se matérialise et devient un alphabet visuel. Un vocabulaire narratif qui incarne l’identité d’un lieu car chaque pays, chaque ville possède sa propre typologie lumineuse, alors que notre monde immobile nous suit partout où allons. Un carnet de voyage, dialogue sensible qui fixe un instant de solitude, d’où transpire une intimité rete-nue. «Cette absence que l’on ressent ; cette présence que l’on effleure. »