SUMMER SHOW #3

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“I PAINT FLOWERS SO THEY WILL NOT DIE”

avec Caterina Gobbi, Petros Moris, Hélène Padoux, Maria Silchenko, Ilya Smirnov

18 juin - 11 juillet, 1 - 12 septembre, 2020

Dans la célèbre citation de Frida Kahlo (1907-1954), l'étreinte de la naïveté exprime un désir nostalgique d’innocence prolongée pressé contre les anxiétés simultanées de son illusion. Tout comme la sentimentalité inhérente à l'été — l'attente enfantine universelle de son arrivée et, également, l'anticipation de sa fin — ici, les figures mélancoliques s'attardent à travers des stratosphères brumeuses, à la fois insouciantes et conscientes. Mettant en scène des éclairs de candeur dans un univers de douce obscurité, les acteurs se retrouvent confortablement installés dans un état perpétuel de devenir, où l'impatience, la vulnérabilité, la fragilité et la douleur convoquent le pouvoir et le potentiel. Ensemble, les artistes abandonnent l’idée de certitude pour des déchirements et des hallucinations, où les souvenirs définissent le présent et le présent définit la mémoire, transpirant l'insatiable vanité du solstice.

Caterina Gobbi (Italie, 1993) vit et travaille à Berlin. Combinant des intérêts pour l'écologie queer, le féminisme et la musique techno, ses œuvres performatives cherchent des cadres alternatifs pour explorer notre relation avec le monde naturel et fabriqué. Gobbi est diplômée du Royal College of Art et a récemment exposé à la ZÖNOTÉKA (Berlin), au Castello Gamba (Aoste) et à la Chalton Gallery (Londres).
 

Petros Moris (Grèce, 1986) vit et travaille à Athènes, en Grèce. À travers les œuvres de Moris, les systèmes de matérialité géologique et de fabrication numérique déploient la mémoire avec la construction mythique, sociale et technologique du futur. Il a étudié à l'École des beaux-arts d'Athènes et à la Goldsmiths University de Londres, et poursuit actuellement un doctorat à l'Université de Thessalie. Il a recemment exposé à la Biennale de Singapour, à la Galerie nationale de Singapour,  à la 7e Biennale de Thessalonique (Stasis) et à Alaca Imaret (Thessalonique).
 

Hélène Padoux (France, 1993) vit et travaille à Hambourg. Les scènes oniriques de Padoux illustrent l'ambiguïté de l'émotion pure et l'impossibilité de préserver l'innocence, où la séduction et la beauté s'entremêlent sous la menace de la toxicité. Elle à etudié à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et termine actuellement son MFA à l'Université des Beaux-Arts HFBK (studio Jutta Koether). Elle a exposé dans des expositions de groupe au Valentinskamp 39 (Hambourg), au Kunstverein Hamburger Bahnhof (Hambourg) et au Bastione San Maurizio (Turin).
 

Maria Silchenko (Ukraine, 1993) vit et travaille à Paris. Ses peintures et sculptures sont traversées par des motifs qui se répètent, se mélangent et se transforment, élucidant des mythes et des cauchemars apprivoisés par une interprétation sensible. Silchenko a étudié à l'Université des Arts de Tokyo et à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, où elle termine actuellement son DNSEP. Elle a été en résidence au Château Nour, à Komplot Bruxelles et à Atami, au Japon, et a exposé au 4649 (Tokyo) et à la Biennale d'Art d'Odessa (Odessa).
 

Ilya Smirnov (Russie, 1984) vit et travaille à Moscou. Faisant souvent référence à des motifs conceptuels et visuels issus de la mythologie, de l'astronomie, de l'archéologie et des études religieuses, le travail de l'artiste explore les systèmes d'écriture et l'étude générale de la représentation symbolique. Smirnov est titulaire d'un BFA en art et médias numériques de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne et d'une maîtrise en philologie classique de la RSUH, Moscou. Parmi ses expositions récentes, citons The Wrong Biennale, 2020, BDSM Lounge (Berlin), et CUBE au Ritz-Carlton (Moscou).