Studiolove

Exposition
Arts plastiques
40mcube Rennes
Visuel de l'exposition Studiolove de Romane de Watteville. La peinture montre, en très gros lan, le visage d'une femme dissimulée en partie par son téléphone portable.

Pour sa première exposition monographique dans une institution en France, Romane de Watteville déploie son travail de peinture, articulant différents formats et interventions sur l’espace. Cette exposition est produite en partenariat avec le Centre culturel suisse dans le cadre de sa programmation hors-les-murs.

Dans les vues d’ensemble d’intérieurs, chambre ou un salon, que les peintures de Romane de Watteville représentent, s’insère généralement un fond de paysage peint. Les scènes qui y prennent place sont intimes. Des corps à moitié nus, dont les visages n’apparaissent généralement pas, alanguis sur un lit, partiellement vêtus de vêtements et d’accessoires de mode clairement identifiables par les fashion victims, sont peints de manière réaliste sans pour autant être idéalisés.

Différents cadrages, plus resserrés, viennent se juxtaposer : un regard subjectif que l’on suppose être le point de vue de la personne représentée (l’artiste ?), celui d’un téléphone portable qui apparaît, également peint, ou le reflet dans un miroir. Certains de ces détails peuvent d’ailleurs parfois être agrandis et sortir de l’œuvre pour en constituer une autre, de plus petit format, présentée à côté.

Autant d’éléments qui nous donnent une indication sur les différentes sources iconographiques peuplant les peintures de Romane de Watteville, des selfies et des photographies réalisées par l’artiste, des images collectées sur internet, des références à l’histoire de l’art, au cinéma, à la mode et au design.

Empreintes du procédé technique mis au point en 1925 par le réalisateur Abel Gance, dont l’utilisation de trois caméras lui a permis de créer une largeur d’image trois fois supérieure au format traditionnel et un récit en trois images différentes, produisant une « polyvision », les peintures réalisées par Romane de Watteville pour son exposition à 40mcube créent un effet de mise en abyme tout en rejouant avec des moyens contemporains les genres du modèle vivant et de l’autoportrait.

Ces nouvelles œuvres, pensées dans un dialogue, une complémentarité, un lien entre différents formats et un jeu de points de vue, lui permettent de reproduire à l’échelle de l’architecture le procédé établi au sein de ses peintures, mais aussi de penser l’exposition. Son titre évoque le cabinet de curiosités et plus particulièrement le Studiolo et la Grotta d’Isabelle d’Este, collectionneuse de la Renaissance. Entre l’atelier de travail, l’espace privé voire intime, et l’espace de monstration, l’exposition est ici pensée comme un lieu hybride.

Complément d'information

Avec le Centre culturel suisse. On Tour à Rennes (mai 2023)

Commissaires d'exposition

Partenaires

40mcube reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - Drac Bretagne, de la région Bretagne, du département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la ville de Liffré.
Partenaires médias : Revue 02 et parisART.
40mcube est partenaire de la Marque Bretagne.
40mcube fait partie des réseaux a.c.b - art contemporain en Bretagne, Arts en résidence - Réseau national, BLA! - association nationale des professionnel·le·s de la médiation en art contemporain, de la Société des Nouveaux Commanditaires, et du Pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle art contemporain de Bretagne.

Mécénat

40mcube bénéficie du concours d’Art Norac - Association pour le mécénat d’art contemporain du groupe Norac.
Avec le mécénat d'Avoxa, de Rousseau Clôtures, de Self Signal, de Sennelier
Avec le partenariat d’Icodia.

Horaires

Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h.

Tarifs

Entrée libre

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

40mcube 48, avenue Sergent Maginot 35000 Rennes France

Comment s'y rendre

Métro : station République
Bus : lignes C4 ou C6, arrêt Pont de Châteaudun
Vélostar : station Pont de Châteaudun

Dernière mise à jour le 21 décembre 2022