Still life

Mobility#2 - Still life, est une exposition collective réalisée en partenariat avec la résidence artistique Échangeur22. Dans le cadre du MOBILITY program, résidences internationales d’échanges et itinérantes, six artistes ont été invité.e.s à s'approprier l'espace des cellules des sous-sacristains de la Chartreuse.
Jaea, Letícia Lampert, Ludovic Landolt, Murakami Kaoru, Seunghwa Choi et Sun Kim ont travaillé avec le contexte particulier de la Chartreuse, en imaginant des oeuvres in situ, en résonance avec le thème d'Architecture en fête 2021 : vivre ensemble.
Still life, littéralement vie immobile, terme anglais pour nature morte devient seibutsu, terme japonais polyphonique désignant à la fois un élément vivant et un memento mori. Il révèle l’ambivalence des interprétations du vivant et de son observation. Ici les artistes font référence à la tension qu’il existe entre la mobilité et l’immobilité imposée ou choisie des pères chartreux, celle qu’il existe entre vivre ensemble et pandémie, entre patrimoine et création contemporaine. Still life, pourrait aussi se traduire par il reste la vie.
Jaea (Daejeon, Corée du Sud) utilise des objets du quotidien pour confronter le public à se questionner sur la cohabitation des êtres vivants avec les choses de manière frontale.
Letícia Lampert (São Paulo, Brésil) recompose et juxtapose, par relevé photographique, les villes du monde globalisé, en remettant en question l'idée de frontières et de nationalités. Elle recherche également les signes que nous laissons derrière nous pour les révéler autrement.
Ludovic Landolt (Metz/Paris, France) compose un langage visuel et sonore emprunté aux expériences d’écoutes contemplatives et à la littérature.
Murakami Kaoru (Tokyo, Japon) travaille l'espace de la mémoire et des émotions, à l’aide d’installations composées de photographie, de sérigraphie et de matériaux divers.
Seunghwa Choi (Daejeon, Corée du Sud) pose un regard particulier sur les objets du quotidien. Elle invite le public à jouer et à interpréter ces derniers selon leur expérience.
Sun Kim (Daejeon, Corée du Sud) utilise les techniques de peintures traditionnelles coréennes, notamment l'encre et la pierre. Dans un monde aux apparences naïves, elle développe un langage double : critique, corrosif, mais toujours poétique.