Stephan Thièblemont

Photographie portrait de Stéphan Thièblemont

Portrait en noir et blanc du photographe Stephan Thièblemont

Biographie

Il est né dans les années 60. Entre Paris et le Pacifique. La carrière d’un papa administrateur civil l’habitue très jeune  à voyager loin. L’école publique de la rue d’Alésia comme celle de la Martinique deviennent alors des théâtres de rencontres. De vraies rencontres. Mais il y a d’abord eu LA rencontre. Avec le Kodak d’un père qui ratait systématiquement les fameux clichés carrés aujourd’hui estampillés  vintage ! D’une révolte d’enfant, naquit la passion… C’est peut-être ce premier rendez-vous avec la photographie qui lui a donné ce goût toujours présent pour l’argentique. « Ça raconte autrement », dit-il tout en concédant au numérique la valeur de savoir « raconter rapidement ». Mais il assume son côté « old school », amoureux des ambiances noir-et-blanc des eighties. Pas non plus ennemi d’une photo « un peu construite »…

On est loin du Pacifique, des contrastes colorés de la Polynésie. Une rencontre déjà ancienne alors que celle avec la Nouvelle Calédonie remonte à cinq ans. Elle aura duré deux ans. Deux années d’immersion dans le peuple kanak. De Nouméa à l’île de Maré. Des jardiniers d’hôtels aux membres d’une tribu encore considérée comme « sauvage », il aime poser son regard sur les humains. « Au poissonnier du marché coloré je préfère photographier le poissonnier à l’usine ». Son regard, il le préfère détourné, éloigné des poncifs du voyage touristique. Car il aime voyager partout. Pas seulement sur les eaux turquoises mais aussi dans les villes. C’est à Bordeaux que la vie lui a commandé de poser, pour l’instant, ses valises. Dans la cité du vin rouge, il poursuit sa quête ininterrompue de rencontres. L’œil toujours dans le viseur il sillonne les rues. Amoureux de Doisneau, il rechigne pourtant un peu à voler des instants. La ville de Montaigne est devenue son théâtre. Le ciel y est moins bleu que les eaux du Pacifique. En en faudrait davantage pour le décourager de raconter des histoires… Des histoires plus construites que les photos paternelles mais quand-même : merci kodak !

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Source

Musée Hèbre (Rochefort 17)

Dernière mise à jour le 26 mai 2020