Standard and poor's, Toi, Tâche, Trauma, De là-bas
3 en un / 3 artistes 3 lieux
L’exposition 3 en UN est née d’une volonté partagée par trois structures de l’axe sud de la banlieue parisienne de s’associer, de présenter une exposition parcours qui se développe au Générateur, à l’Espace d’art contemporain Camille Lambert et à la Maison d’Art Contemporain Chaillioux.
En 2012, 3 en UN / La Sculpture a réunit neuf artistes dont le travail questionnait le volume et la relation à l’espace. Cette 2ème édition s’écarte de l’orientation artistique initiale en interrogeant l’objet et son installation à travers d’autres outils, d’autres médiums tant sur le plan du matériau que de l’espace. Trois artistes exposent : Julien Creuzet, Claude Faure et Carlos Kusnir.
Commissariat: Anne Dreyfus, Marcel Lubac, François Pourtaud
au Générateur :
Carlos Kusnir / du 23 mars au 13 avril
Vernissage samedi 23 mars de 18h à 20h
16 rue Charles Frérot - 94250 Gentilly – 01 49 86 99 14 – www.legenerateur.com
à la Maison d'art contemporain Chaillioux :
Claude Faure / du 9 avril au 20 juillet
Vernissage samedi 6 avril à partir de 14h
5 rue Julien Chaillioux - 94260 Fresnes - 01 46 68 58 31 - www.maccfresnes.com
Samedi 6 avril: parcours en bus
Le Générateur / Espace d'art Camille Lambert / MACC
5€ la journée - départ de la Place d'Italie à 13h, retour vers 18h à Paris
Inscription: 01 46 68 58 31
Tarifs :
entrée libreComplément d'information
Comme dans l'espace de l'atelier, les pièces présentées renvoie à un monde en gestation.
Les structures en bois - sorte d'étagères - apparaissent comme des symboles de construction, mais témoignent également de l'assimilation d'un savoir-faire, d'une culture. Dessus, gît un coquillage, un conque lambis - utilisé tour à tour dans l'histoire comme instrument de musique et objet magique pouvant chasser les esprits - dont la polysémie superpose les niveaux d'interprétation et tisse le réseau sémantique du travail de Julien Creuzet. Par extension, le téléphone portable renvoie à la fonction première et quasi-primitive du coquillage comme récepteur, et pose la question de la standardisation des cultures et de la globalisation des échanges.
L'ouvrage illustré de dessins rehaussés au stylo par l'artiste complexifie les motifs d'origine en ajoutant une autre trame de signification. L'œuvre agit ainsi comme un palimpseste, découvrant ses couches successives.
L'essentiel se situe dans le rapprochement des formes. Composée d'imageries d'époques différentes et renvoyant à un anachronisme de cultures, l'installation constitue un ensemble jouant d'une réflexion commune. En maintenant le contenu à distance l’artiste annule toute possible référence à une culture unique. Véritables supports d'interprétation, ses œuvres laissent au visiteur le devoir de s'approprier les formes, d'en faire des idées."
Elisa Rigoulet, 2012