Salon Réalités Nouvelles
Lieu d’exposition de l’art abstrait contemporain, sous toutes ses formes et dans tous ses courants, le Salon Réalités Nouvelles réunit chaque printemps 400 artistes, d’horizons variés et internationaux, qui exposent chacun une oeuvre.
Pour Olivier Di Pizio, son président, le rôle d’un salon est avant tout d’établir un lien entre les artistes. Unique en Europe, le Salon Réalités Nouvelles est justement un rendez-vous attendu de l’art abstrait car il est un territoire de rencontre entre les artistes, leurs oeuvres, les collectionneurs et le public, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Car le salon n’est ni le musée ni la grande exposition orchestrée par quelque super commissaire ! Il n’a pas vocation à pérenniser une forme artistique ni à revendiquer un rôle de légitimisation académique ou d’avant-garde. Le salon est pour les artistes un temps d’échange et de confrontation, leur permettant de se retrouver, d’exposer, de voir et d’être vu. Montrer son travail en regard de celui d’un autre est l’enjeu de cet espace de réflexion nécessaire hors de la création dans l’atelier. Chaque édition est un pari pris par les artistes organisateurs : montrer et servir chacun d’eux, leur laisser le soin de revendiquer aussi bien l’appartenance à un groupe homogène défini qu’un engagement singulier et solitaire dans les questions et les choix plastiques qui les lient à l’abstraction.
Depuis 1947, le comité du salon exprime une sensibilité en évolution permanente qui se traduit par un accrochage rigoureux et la sélection des artistes. Preuve de sa vitalité, le salon a su exposer aussi bien Theo Van Doesburg et Sonia Delaunay que Yaacov Agam, Geneviève Asse, Olivier Debré, Sam Francis, Ellsworth Kelly, Per Kirkeby, Eugène Leroy, Joan Mitchell, François Morellet, Zoran Mušič, Aurelie Nemours, Pierre Soulages, Jean Tinguely ou Claude Viallat… pour n’en citer que quelques uns.
En invitant depuis plusieurs années de jeunes artistes des écoles d’art, le Salon Réalités Nouvelles ne se targue pas de révolutionner la question de l’abstraction. Pour ces jeunes qui produisent dans leurs écoles des formes abstraites souvent issues d’expériences et d’éléments déjà travaillés dans l’histoire, il s’agit moins d’un tremplin vers le marché que d’un réel besoin de confrontation d’ordre intergénérationnel. Seul le salon permet d’établir cette rencontre, souvent modeste mais toujours porteuse de sens, dans le panorama qu’il propose d’une création abstraite contemporaine, volontairement hétérogène et néanmoins de qualité. Dans ce même esprit aura lieu cette année un échange entre sculpteurs français et danois.
Tarifs :
Entrée libre