Rêves de Venise

Le Rêve et l’Emerveillement… Dans sa quête d’artistes et d’oeuvres qui s’inscrivent dans cette dimension du sublime, l’Institut Culturel Bernard Magrez est heureux de proposer pour sa cinquième exposition, un voyage artistique inédit à Venise.
Les salons du Château Labottière ancrage public du mécénat culturel de Bernard Magrez, s’apprêtent à être le théâtre renouvelé d’un échange vif entre des oeuvres d’art offrant des regards neufs et oniriques sur la Cité intemporelle des arts. Parce qu’une exposition c’est un lieu, un espace de poésie visuelle et une temporalité d’artistes différents invités à confronter leurs visions, Rêves de Venise tente par l’accord des interprétations singulières, transgressives ou au contraire élogieuses de la Ville des 400 ponts, de créer un monde en soi.
De l’intimité d’un lit, de la sérénité d’une chambre, d’un intérieur secret vers l’exubérance des extérieurs, du Grand Canal, au coeur de l’effervescente activité de la cité lacustre, le parcours s’enchaîne comme une rêverie étrange qui répond à l’invitation hypnotique de Venise, Veni Etiam, reviens encore*…
Si les Doges de la Sérénissime République de Venise et les marchands de la Cité de Marco Polo ont érigé le mélange de l’Orient et de l’Occident en Palais somptueux, les artistes ont su également y poser les questions de la lumière et de la divinité. Ces interrogations et ces matières – le verre de
Murano, l’Or de la Pala d’Oro de la Basilique San Marco – sont au coeur de la réflexion et des émotions. Avec des artistes d’hier et d’aujourd’hui, cette exposition est classique, moderne et contemporaine.
Une trentaine d’oeuvres – peintures, sculptures, photographies, vidéos et installations – toutes tendues entre la glorification de la splendeur vénitienne ou le renversement de son archétype, est rassemblée ici pour interroger l’idée et le désir même de Venise : comment lui résister ?
Venise est alors l’incarnation métaphorique de la Culture et les visions des artistes en seront les canaux et les ponts qui en dévoilent les soubassements inconscients et les rêves paradoxaux…

*Dans le texte Éloge de Venise, de Luigi Grotto Cieco d’Hadria, prononcé pour la consécration du Doge Sérénissime de Venise Luigi Mocenigo, le 23 août 1570 « Qui la voit une fois s’en énamoure pour la vie et ne la quitte jamais plus, ou s’il la quitte c’est pour bientôt la retrouver... De ce désir d’y retourner elle prit le nom de VENETIA, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une douce prière : Veni etiam, reviens encore. »

Tarifs :