Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac
Réverb
Exposition
Arts plastiques
le Crédac
•
Ivry-sur-Seine
➜
Olivier Dollinger réalise un dispositif
vidéographique et sonore inédit, conçu pour l’espace du Crédac. Cette oeuvre plongera le spectateur au coeur d’une réminiscence de la mémoire cinématographique à travers le processus de l’hypnose...
Complément d'information
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Les oeuvres d’Olivier Dollinger questionnent l’espace social et les tentatives individuelles pour se forger une identité contemporaine. L’adhésion
nécessaire à un groupe social spécifique pour l’individu est analysée à travers les procédés relationnels qui sont mis en place. Dans ses photographies et ses vidéos, Olivier Dollinger démasque l’intensité et la violence intérieures
développées pour répondre à un rôle social souhaité. Ainsi l’installation Over-drive, présentée cette année à la Galerie Chez Valentin, souligne l’aberration des concours de SPL (Sound Preasure Leasure) où les compétiteurs dont les visages sont filmés en plan serré, enfermés dans des voitures immobiles s’infligent une pression acoustique
dépassant largement le seuil de la douleur auditive. La volonté de puissance s’affiche au mépris d’un corps physique en souffrance... que les spectateurs ressentent eux-mêmes dans
l’espace d’exposition. Ici le corps est mis à mal, violenté pour mieux répondre à un rôle social, une représentation victorieuse de soi. Avec Andy
(1999-2003), un mannequin servant
habituellement à l’apprentissage des rudiments de réanimation, Olivier Dollinger a pu filmer des comportements imprévisibles et paradoxaux.
Relevant d’un processus relationnel
expérimental, désirs et fantasmes se sont littéralement déversés sur le mannequin amorphe. L’intime est mis à nu et s’expose.
Olivier Dollinger a cette capacité à dévoiler la perversité du quotidien quand nos gestes et comportements sociaux sont synonymes bien souvent d’une représentation, d’une mise en scène. A la manière d’un jeu de rôle, d’une
interprétation qui renvoie alors à la position de l’acteur professionnel dans la société contemporaine hyper médiatisée.
Précisément, l’installation inédite présentée au Crédac a pour objet une actrice célèbre. Le théâtre, la télévision, le cinéma sont des espaces qui fascinent et font rêver. Les histoires racontées et les rôles interprétés s’inscrivent
nettement dans l’inconscient collectif et sont affublés d’une symbolique très forte. Ainsi les acteurs sont admirés parce que les personnages qu’ils ont incarnés nous ont, un jour, bouleversés ou dérangés. Sensiblement, leur carrière s’immisce dans la mémoire collective et
certains processus d’identification se mettent en place. Olivier Dollinger a décidé de capter sous hypnose le souvenir d’une icône hollywoodienne
chez des actrices en devenir... Pendant la séance, la voix d’un hypnotiseur demande aux actrices de se mettre dans la peau de l’idole.
Lentement, l’autre, l’icône - le personnage ? son souvenir ? son fantasme ? - est réanimé. Les
spectateurs assistent au dévoilement de cette femme et s’immiscent dans l’intimité des actrices transies. Une manière de retourner l’image...
d’autant plus déroutante qu’un dispositif sonore enveloppe totalement les spectateurs et provoque l’intériorisation de la scène. Le souvenir de la star anime le lieu, déplace la scène de l’écran à l’espace d’exposition. Mais qui est-elle ?
Les oeuvres d’Olivier Dollinger questionnent l’espace social et les tentatives individuelles pour se forger une identité contemporaine. L’adhésion
nécessaire à un groupe social spécifique pour l’individu est analysée à travers les procédés relationnels qui sont mis en place. Dans ses photographies et ses vidéos, Olivier Dollinger démasque l’intensité et la violence intérieures
développées pour répondre à un rôle social souhaité. Ainsi l’installation Over-drive, présentée cette année à la Galerie Chez Valentin, souligne l’aberration des concours de SPL (Sound Preasure Leasure) où les compétiteurs dont les visages sont filmés en plan serré, enfermés dans des voitures immobiles s’infligent une pression acoustique
dépassant largement le seuil de la douleur auditive. La volonté de puissance s’affiche au mépris d’un corps physique en souffrance... que les spectateurs ressentent eux-mêmes dans
l’espace d’exposition. Ici le corps est mis à mal, violenté pour mieux répondre à un rôle social, une représentation victorieuse de soi. Avec Andy
(1999-2003), un mannequin servant
habituellement à l’apprentissage des rudiments de réanimation, Olivier Dollinger a pu filmer des comportements imprévisibles et paradoxaux.
Relevant d’un processus relationnel
expérimental, désirs et fantasmes se sont littéralement déversés sur le mannequin amorphe. L’intime est mis à nu et s’expose.
Olivier Dollinger a cette capacité à dévoiler la perversité du quotidien quand nos gestes et comportements sociaux sont synonymes bien souvent d’une représentation, d’une mise en scène. A la manière d’un jeu de rôle, d’une
interprétation qui renvoie alors à la position de l’acteur professionnel dans la société contemporaine hyper médiatisée.
Précisément, l’installation inédite présentée au Crédac a pour objet une actrice célèbre. Le théâtre, la télévision, le cinéma sont des espaces qui fascinent et font rêver. Les histoires racontées et les rôles interprétés s’inscrivent
nettement dans l’inconscient collectif et sont affublés d’une symbolique très forte. Ainsi les acteurs sont admirés parce que les personnages qu’ils ont incarnés nous ont, un jour, bouleversés ou dérangés. Sensiblement, leur carrière s’immisce dans la mémoire collective et
certains processus d’identification se mettent en place. Olivier Dollinger a décidé de capter sous hypnose le souvenir d’une icône hollywoodienne
chez des actrices en devenir... Pendant la séance, la voix d’un hypnotiseur demande aux actrices de se mettre dans la peau de l’idole.
Lentement, l’autre, l’icône - le personnage ? son souvenir ? son fantasme ? - est réanimé. Les
spectateurs assistent au dévoilement de cette femme et s’immiscent dans l’intimité des actrices transies. Une manière de retourner l’image...
d’autant plus déroutante qu’un dispositif sonore enveloppe totalement les spectateurs et provoque l’intériorisation de la scène. Le souvenir de la star anime le lieu, déplace la scène de l’écran à l’espace d’exposition. Mais qui est-elle ?
Autres artistes présentés
Olivier Dollinger
Horaires
du mardi au dimanche de 14h à 19h
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
le Crédac
1 place Pierre Gosnat
La Manufacture des Œillets
94200 Ivry-sur-Seine
France
Comment s'y rendre
Accès : Métro ligne 7, station Mairie d'Ivry / RER C, Ivry-sur-Seine
Dernière mise à jour le 2 mars 2020