RÉTROSPECTIVE DE PRINTEMPS: UNE EXPOSITION DE FRANCOIS DELEBECQUE

La galerie VOZ’image est heureuse de vous présenter « Rétrospective de printemps : une exposition de Francois Delebecque » qui se déroulera du jeudi 6 au samedi 22 mai 2010 chez l'antiquaire Marion Held au 21 rue de l’Odéon à Paris. Avec cette rétrospective de printemps, VOZ’Image vous invite à découvrir, à travers ses photographies, ses sculptures et ses films, les différents visages de François Delebecque. Artiste passionné et passionnant, l’homme sait se faire tour à tour : soudeur à l’arc, lorsqu’il doit composer des sculptures lumineuses, des chariots et autres pièces en volume qu’il utilise dans ces photographies ou ces films, réalisateur de courts métrages artistiques qui sont autant de trésors de poésie et d’inventivité et dont le dernier en date « Les joutes septentrionales » sera présenté pendant l’exposition, illustrateur d’ouvrages jeunesse (« Les songes de l’Ours », « La plage d’où les bateaux s’envolent… », etc.) et bien sûr photographe. Des photographies réalisées le plus souvent en noir et blanc, toujours avec un don rare, qu’il nous emmène dans ses rêves de plage, dans les songes d’un ours ou dans une ode à la féminité à travers ses nus où il orchestre la rencontre de la lumière avec les formes généreuses d’un corps féminin à la manière d’un sculpteur. A l’occasion de cette exposition, François Delebecque présentera notamment des photographies extraites des séries « Rome, villa Médicis », « Rêves de plage », « Gorilles », Les songes de l’Ours », « Nus noirs » et « Nus d’été », des sculptures (« Hublots » et « Chariots ») et un ensemble de courts métrages (« Le Chariot », « Il m’a vu nue », “ Correspondances avec Trônes ”…). L’artiste Prix de Rome de photographie en 1983/1984, François Delebecque doit à sa mère, qui pratique la gravure, le dessin, la photo, la sculpture, son goût des arts et de l’image. Il débute la photographie à quinze ans et décide de s’y consacrer pleinement après un stage à Arles à l’occasion des Rencontres Internationales de Photographie. Lors de ce stage, il découvre Les Krims, Duane Michals, Christian Vogt et Paul de Nooijer, une révélation. Moins de cinq ans après cet apprentissage technique, il expose à la galerie Agathe Gaillard. Huit ans plus tard, il est admis comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome. Il est le troisième photographe à y séjourner et le premier photographe "plasticien". Durant cette année d’apprentissage, il travaille les genres les uns après les autres avec application et toujours en noir et blanc. Se moulant dans les académismes, recopiant ses clichés pour mieux inventer. Le nu se glisse ainsi dans le paysage, le paysage fond dans la nature morte. Tout en soumission à la tradition et en ruses pour s’en déjouer, son écriture photographique, à mi-chemin entre le réel et la poésie, est dominée par l'humour, le décalage et l'imaginaire. Son talent lui a valu plusieurs belles expositions à la Fondation Cartier (1985 et 1999), à la Villa Médicis à Rome, à l’Institut Français de Salonique, au musée Carnavalet et à l’Espace Electra à Paris ou durant le Mois de la Photo à Paris (2006). Aujourd’hui ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes de nombreuses institutions comme la Bibliothèque Nationale de Paris, la Fondation Cartier, la Fondation Nationale de Photographie à Lyon ou le Musée Cantini de Marseille.