Rencontre à la résidence avec Simon Pasieka et Nazanin Pouyandeh

Conférence
Arts plastiques
Chamalot-Résidence d’artistes Moustier-Ventadour

Chamalot-Résidence d’artistes accueille deux artistes pendant l’été, Simon Pasieka et Nazanin Pouyandeh.
Le public est invité à découvrir, lors d’un moment privilégié, le travail de ces deux artistes et à poser toutes les questions qu’il souhaite :
le 15 juillet 2018 à 16h30.

« Les tableaux de Simon Pasieka ont quelque chose d’inquiétant : ils sont sans bruit. Comme si une étoile explosait dans une galaxie lointaine mais que le manque d’atmosphère nous empêchait de l’entendre. Ce sont des images au-delà de l’idylle et de l’utopie. Les filles et les garçons qui peuplent les tableaux apparaissent comme des clones. Ils ne sont pas virtuels ! Ils sont les incarnations d’un souvenir qui n’est plus. L’ignorance du désir donne aux rapports affectueux la forme d’une communication éthérée, se déroulant au ralenti.
L’artiste est un loup déguisé en agneau. Les oeuvres sont à la fois subversives et naïves. Simon Pasieka intériorise de manière visionnaire un conflit qu’une jeune génération d’artistes a très précisément mis au jour. C’est-à-dire : une attitude (potentiellement) critique ne s’exhibe plus de manière distanciée dans le sens d’une déconstruction mais est vécue mentalement et émotionnellement comme la contradiction de la propre
expérience corporelle. » Jean-Christophe Ammann

Né en 1967, il vit et travaille à Paris.

« Lorsqu’on découvre une peinture de Nazanin Pouyandeh, on fait face à une figuration narrative difficile à décrypter, on ne cesse de se poser des questions. On est de plain-pied dans l’image, voire dans l’imagerie (une facture lisse et une profusion de détails), avec une théâtralité affirmée, et pourtant le mystère demeure, le doute persiste. En général, chez Pouyandeh, dans des ambiances bleutées et des paysages automnaux ou hivernaux, se donnent à voir, souvent au crépuscule, des scènes de genre, réunissant deux ou trois personnages, ou bien un groupe de six ou sept personnes, pas plus. Il est en train de se passer quelque chose mais on ne sait trop quoi.
En tout cas, au sein d’une scénographie très étudiée, un danger est imminent. De ce mystère à l’oeuvre naît la singularité d’une telle peinture car, à l’instar de nos rêves, cet art énigmatique présente des scènes ouvertes laissant libre cours à notre imaginaire et à nos propres projections fantasmatiques. » Vincent Delaury

Née en 1981, elle vit et travaille à Paris.

Tarifs :

gratuit

Adresse

Chamalot-Résidence d’artistes 19300 Moustier-Ventadour France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022