Réelles présences : entre danse et arts plastiques

Complément d'information

La première soirée sera consacrée à des aspects historiques et aux avant-gardes à travers des oeuvres exploratoires telles que celles développées par Merce Cunningham et notamment Oskar Schlemmer ou Robert Rauschenberg.



La deuxième soirée dévoilera la continuité de ce questionnement du langage des formes en commençant par danse pour caméra dans laquelle la captation est partie prenante de la chorégraphie, par exemple dans des oeuvres de Maya Deren ou Ed Emshwiller. Elle se poursuivra par la présentation d’oeuvres abstraites, comme celle de Fernand Léger, Oskar Fischinger entre autres qui tentent par l’intuition et l’introspection de réinventer un langage au delà de celui communément pratiqué et acquis. Elles sollicitent par leur univers suggestif d’investir à son tour ses propres propositions. Un autre volet réunira des oeuvres dans lesquelles la manipulation de la matière visuelle produit une forme de danse, avec des films de Babette Mangolte, Julia Boix-Vives, Nathalie Bujold par exemple. Enfin, dans un quatrième volet les oeuvres proposées montreront comment le corps, du danseur ou du performeur, finalement s’expose, à travers le plus littéral et universel des médiums : son propre corps. Il s’agit d’oeuvres de Bruce Nauman, Éric Duyckaerts, Maren Strack, John Wood & Paul Harrison, par exemple.



Cette programmation rend ainsi compte des questions qui dépassent et remettent en jeu chacune des deux formes de création, en regard de leur histoire et de leurs avant-gardes, jusqu’à aujourd’hui.