Plus ou moins sorcières 1/3
Participant(e)s : Pauline Boudry et Renate Lorenz, Vanessa Desclaux, Morgane Lory et Matthieu Canaguier, Caroline Darroux et Marie Preston, Camille Ducellier, Latifa Laâbissi, Candice Lin
Consultation architecturale : Thibaut de Ruyter
Le point de repère historique de ce volet est la revue féministe Sorcières (1975-1982) qui introduit son premier numéro avec l’affirmation suivante : « La sorcière est la personnification de la révolte féminine qui, contre le mépris, l’oppression et la persécution, dit oui à elle-même et non au monde tel qu’il est et ne devrait pas être. » Sorcières accompagne les mouvements féministes des années 1970 en traitant, au fil de ses parutions et entre autres thèmes, les questions du travail domestique non rémunéré, du contrôle de la vie humaine et de la violence contre les femmes.
Près de quarante ans plus tard, où en sommes-nous de nos luttes et quelles formes prennent-elles aujourd’hui ? Dans quelle mesure « la recherche d’ancêtres historiques*, autrement dit l’identification à des alliers appartenant à une autre époque, constitue-t-elle une forme d’agence et un outil pour ces revendications ?
Ambivalence d’une figure met en avant des pratiques qui, par la performance, l’allégorie et le recours à des référents historiques situés en marge de la société, abordent l’héritage des luttes de genres et démantèlent la hiérarchisation traditionnelle des sexes. S’intéressant aux espaces de la marge et de l’ambigu, ces pratiques dressent un portrait de la résistance à la norme, soit-elle culturelle ou économique.
* Mathias Danbolt, « Disruptive anachronisms : feeling historical with N.O. Body », in Temporal Drag – Pauline Boudry / Renate Lorenz (2011).
Tarifs :
Entrée libreCommissaires d'exposition
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Participant(e)s (exposition et programme associé) : Pauline Boudry et Renate Lorenz, Vanessa Desclaux, Morgane Lory et Matthieu Canaguier, Caroline Darroux et Marie Preston, Camille Ducellier, Latifa Laâbissi, Candice Lin