Pierre Tal-Coat

Peintures dessins lavis aquarelles
Exposition
Arts plastiques
Galerie Berthet-Aittouarès Paris 06

Pierre Tal-Coat, Retour à l'étal, 1974, 64 x 81 cm

En parallèle aux expositions du musée d’art moderne de Mons et du domaine de Kerguéhennec devenu Centre Pierre Tal-Coat, la galerie Berthet-Aittouarès présente une exposition Tal-Coat, la huitième consacrée à cet artiste par la galerie qui le représente depuis vingt ans. Tal-Coat (1905-1985), Pierre Jacob de son vrai nom, grandit en Bretagne, dans le Finistère. A l’âge de vingt ans, il se fixe à Paris où il ne tarde pas à se lier aux avant-gardes. Dans les années 30, ses amis s’appellent Giacometti, Picabia ou encore Hemingway. Tout d’abord lié à l’école de Paris, il s’en détache, part à Aix-en-Provence dans les années 40 puis à Dormont en Normandie où il résidera les vingt-cinq dernières années de sa vie. Tal-Coat ou « front de bois » en Breton : le pseudonyme qu’il se choisit fait allusion à sa force de tempérament et à sa détermination. De fait, Tal-Coat suivra une démarche artistique solitaire et entièrement vouée à son art, soutenu par la galerie Maeght, la galerie de France, Benador, puis Clivages et Berthet-Aittouarès. D’inspiration clairement figurative jusqu’après la guerre, son expression sera bouleversée dans les années 50 par sa rencontre avec le poète André du Bouchet et le philosophe Henri Maldiney, s’orientant vers une interrogation profonde. A partir de 1960, sa peinture puisant son inspiration dans la nature, aux frontières de l’abstraction, parvient à l’aboutissement de ses recherches, la fusion du spirituel et de la nature. Vol d’oiseau, faille, horizon, textures, la référence à la nature, à la terre, au ciel, au paysage subsiste, lointaine ou plus tangible. « Le contexte gaëlique, la pierre et la forêt, l’âme celte » : c’est en ces termes que Tal-Coat désignait lui-même la source de son inspiration en 1976, à l’occasion de la rétrospective de son œuvre au Grand Palais. En 2006 un incendie détruit une grande partie de son atelier. Les amateurs prennent alors conscience de la nécessité de faire mieux connaître son travail, d’où la mise en œuvre de nombreuses expositions muséales. Pour cette huitième exposition, la galerie Berthet-Aittouarès se concentre sur la dernière période en présentant quinze peintures et un bel ensemble d’œuvres sur papier : dessins, aquarelles, lavis d’encre de 1950 à 1982.

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Galerie Berthet-Aittouarès 29 rue de Seine 75006 Paris 06 France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020