Patrimoine industriel en Sarre et en Lorraine

Tobias Heitz et Mathilde Dieudonné - Goethe Institut de Nancy
Exposition
Photographie
Association Surface sensible Malzéville

L'industrie du fer et de l'acier est une caractéristique communede l'histoire industrielle de la Sarre et de la Lorraine, deux régions qui ont subit un profond changement dans les dernières décennies marquées par l'effondrement de ce secteur de production. les friches industrielles des mines et des aciéries sont un témoignage impressionnant de cette mutations. 

C'est sur ces lieux de mémoire que se sont portés les regards sensibles des photographes Mathilde Dieudonné (France) et Tobias Heitz (Allemagne)

Tarifs :

gratuit

Complément d'information

Le patrimoine industriel est complexe car il est à la fois affaire d’institutions et d’appropriation sociale. C’est le jeu entre les différents acteurs qui lui donne une symbolique spécifique. Il raconte des histoires plus ou moins véridiques, engagées, politiques et parfois enjolivés. Nombreuses sont aux portes de nos villes les traces physiques de l’obsolescence de l’industrie. Ces legs témoignent du phénomène de mutation économique qui a bouleversé les structures spatiales de la production de la fin du vingtième siècle. Du bassin minier à l’usine de sel, les vieilles carcasses rouillées et les blocs de bétons armés, se voient depuis une vingtaine d’années revisitées par de nouveaux regards. Le mot productivité n’est désormais plus prononcé pour justifier de l’existence de ces constructions. Ce sont les mots création, échange et mémoire qui l’ont remplacé. Un glissement qui révèle une mutation conséquente de la valeur du travail. Fini le mythe du plein emploi, face à cette déshérence, il y a l’attente... L’attente que l’on prenne en compte les traces de ce pan de vie comme élément de mémoire ou qu’on les transforme en une nouvelle activité, vecteur de renaissance. N’oublions pas que l’usine au départ n’est pas faite pour plaire mais pour produire ! Le patrimoine industriel est en fait composé de bâtiments aux structures et fonctions hétérogènes. La friche industrielle est un miroir, imposant et disgracieux auquel font face les élus et la population. Image dérangeante des conséquences de la globalisation économique et de l’accélération technologique, elle révèle un manque, une fracture tant individuelle que collective.

Partenaires

le Goethe Institut de Nancy

Horaires

du lundi au Vendredi de 10H à 12h et de 14H à 18H

Adresse

Association Surface sensible 19 rue Jules Ferry 54220 Malzéville France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020