Parcours des Mondes
La légende dit qu’un ancêtre émeu (Yankirri) voyagea jusqu’à Ngarlikurlangu pour aller s’abreuver dans un trou d’eau (cercle concentrique au centre de la toile) où il rencontra Wardilyka, un ancêtre outarde, avec qui il combattit pour se nourrir de raisins (Yakajirri) que tous deux convoitaient. Les formes en flèche représentent les traces de pas de l’Emeu sur le sol ainsi que ses déambulations à travers le territoire sacré de Ngarlikiurlangu.
Comme la plupart des artistes du Désert Central, Pauline Singleton a recourt à la technique du "dot painting", c'est-à-dire du pointillé, qui s'inspire des peintures sur sol traditionnellement réalisées à l'occasion de cérémonies rituelles. Cette technique confère à l’œuvre l’aspect d’une véritable mosaïque dont l’effet vibratoire donne l’idée même de la vie et rappelle que pour les Aborigènes, le Temps du Rêve n’appartient pas au passé, il est avant tout création continue et énergie.
Pour cette nouvelle édition du Parcours des Mondes la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob investira comme chaque année les murs de la galerie de Causans.
Stéphane Jacob présentera au public les multiples visages de l’art aborigène contemporain : une sélection de peintures d’artistes aborigènes majeurs du désert central (Ningura NAPURRULA, Michael Reid TJAPANANGKA, Richard Yukenbarri TJAKAMARRA, Eileen Napaltjarri, Abie Loy Kemarre, Joseph Jurra, etc.) mais également des peintres de la génération émergente.
Les visiteurs pourront également découvrir des sculptures sur bois d’artistes de la Terre d’Arnhem : les sculptures Mimih ainsi que les peintures sur écorce de la même région.